Enfin une bonne nouvelle sur le front de la bourse. Grâce aux « bons soins » du bon docteur Ospel et de ses disciples de tous poils et de tous horizons, voilà que les banques s’en prennent plein les gencives depuis quelques semaines sur le marché de l’immobilier américain et surtout sur celui des obligations pourries ou disons plus poliment risquées.
Et qui émettait de tels instruments financiers ? les fameux fonds d’investissements, KKR par exemple, ceux qui empruntent pour acquérir une entreprise, pour la démanteler et pour licencier au passage, puis la revendent par pièces détachées au plus offrant, non sans avoir au passage également transféré la dette contractée par eux pour l’achat à la bête mise en pièces elle-même.
Les spécialistes pensent que les grandes banques suisses (et autres) ont perdu en deux coups de cuillères à pot plus de 25 % de leur capacité bénéficiaire…. et ce n’est pas fini. Ces fameux fonds (invention des golden bad boys rémunérés à prix d’or) ne trouvent plus d’argent pour leur cynique mission. C’est une très bonne nouvelle, car ces fonds étaient le prototype du machin qui n’a aucune valeur, n’en crée aucune, et ne permet aucune action positive sur le marché économique. Non, là tout se passe dans ce qu’on appelle pudiquement les marchés financiers, c’est à dire l’endroit où aucune réelle valeur économique n’est jamais créée. On y crée simplement de la pseudo valeur à caractère uniquement psychologique et on attrape le gogo avec ça. C’est un peu ça la Bourse, un gigantesque jeu de poker menteur où strictement aucune véritable valeur n’est créée.
