En espagne, bravant une loi d'amnistie votée en 1977 au nom de la réconciliation nationale, le juge Baltasar Garzon s'est fondé sur le "contexte de crimes contre l'humanité" pour demander l'ouverture de fosses communes, et ainsi faire la lumière sur les "disparus" républicains durant la guerre civile.
Le parquet avait fait appel de cette décision, jugeant que les crimes politiques visés étaient couverts par l'amnistie et que la notion de crimes contre l'humanité n'était pas encore fixée par le droit international à l'époque des faits. La justice espagnole a décidé aujourd'hui de bloquer les ouvertures de fosses, le temps qu'elle se prononce sur le bien fondé juridique de son enquête.
Rappelons tout de même à ce juge les déboires de Monsieur Zapatero en matière d'ouvertures de fosses...