Des observateurs indépendants mettent en doute la version du gouvernement géorgien selon laquelle le conflit en Ossétie du Sud en août a éclaté lorsque la Géorgie a dû répliquer à des attaques de forces ossètes et de troupes russes, rapporte aujourd'hui le New York Times.
Dans leurs rapports il apparaît que les forces armées géorgiennes ont déclenché dans la nuit du 7 au 8 août des tirs indiscriminés d'artillerie lourde et de missiles lourds sur Tsinkhvali, la capitale de l'Ossétie du Sud. Les civils ossètes, les forces russes de maintien de la paix, sous mandat international, et des observateurs non armés ont été exposés au danger.
Et pourtant, très rapidement, l'UE condamnait la Russie et souhaitait "réexaminer [ses] relations avec [elle]". Quand l'agresseur présumé se révèle être l'agressé...