Tout en bas de l’échelle, nous avons les champignons. Je ne parle pas des cèpes ou des bolets, je parle de ceux qui donnent les mycoses. Un peu plus haut, nous trouvons les moustiques. Puis les araignées et les cafards. Et enfin, la souris ! Et bien sûr, Hannes et moi.
Notre chambre est un écosystème à part entière ! Et la quantité de bestioles qui le compose est assez impressionnante.
Jusqu’à il y a cinq jours, nos petits compagnons et moi vivions l’entente cordiale. Bien sûr, il y avait des règles à respecter : par exemple, si un moustique s’approchait trop de mon oreille, paf, je l’aplatissais. Ou encore, si je marchais pieds nus, paf, les champignons se collaient dessus. Mais ça se passait plutôt bien.
Jusqu’à ce que l’impardonnable se produise : Mic, la souris, s’est attaquée à mon chocolat suisse importé à prix d’or ! Elle a rongé le papier, puis le plastique pour finalement grignoter ma gourmandise favorite. En ce moment, c’est la guerre ! Nous essayons de boucher tous les trous qui relient notre chambre à l’extérieur. Armés d’une raquette de tennis et d’un double mètre c’est une véritable chasse.
Mais une souris, c’est hyper rapide ! Et notre chambre ressemble vraiment à un emmental (si je dis « un gruyère » mes chers amis suisses ne pourront pas s’empêcher d’objecter qu’un gruyère n’a pas de trous…). Donc même lorsque nous pensons l’avoir piégée dans un cul de sac, chuit, elle traverse le mur.
Dernier évènement en date : Mic s’en est pris à ma chemise (pliée sur la quatrième étagère de mon armoire). Demain, je passe à l’étape suivante : la mort aux rats et les pièges ! Ca promet d’être drôle…
A bientôt pour de nouvelles aventures…