Les commentateurs sont aux blogs ce qu’est l’eau au Ricard : on peut s’en passer mais c’est bien mieux avec. Il n’empêche qu’ils sont souvent totalement irrationnels.Avant que PMA connaisse sa gloire actuelle mais alors qu’il commençait à être un peu connu, j’avais parfois des commentateurs qui me reprochaient les sujets abordés ou la manière que j’avais de les aborder. Je ne parle pas des trolls qui sont là pour faire chier mais de quelques types qui visiblement aimaient bien mes écrits et pensaient m’aider… Je ne pouvais qu’être poli avec eux mais au fond de moi-même, j’avait envie de répondre : « Mon canard, d’une part, c’est toi qui est à côté de la plaque – je tiens un blog pas une chronique secrète – et, d’autre part, je fais ce que je veux bordel ».
Récemment les commentateurs ont montre leur irrationalité en chaîne sur deux blogs que j’aime bien.
Il y a d’abord ce billet du Coucou. Jean-Louis nous a concocté un billet différent de ce qu’il fait d’habitude. Je ne suis pas un « littéraire » et je ne sais pas comment le qualifier : pamphlet, caricature, histoire, simple rigolade. Il n’empêche que j’ai bien aimé son texte : c’est bien quand les blogueurs politiques se lâchent un peu.
J’ai bien aimé et j’ai donc voulu aller mettre un commentaire pour le dire. Et j’ai vu les premiers commentaires. Tous des critiques. Pour ma part, j’ai du mal à comprendre… quand un billet ne me plait pas, je zappe… J’ai assez de respect pour le boulot fait par le rédacteur pour ne pas lui dire, sur son blog, que je n’ai pas aimé ce qu’il a fait. Au pire, je lui envoie un mail. Un minimum de savoir-vivre…
Donc, les commentaires critiquent. Le taulier intervient et refuse les critiques pour des raisons qui lui sont propres. Un type rétorque : « Je pourrais partir vexé de vos remarques toujours désagréables mais je persévère : la prétention littéraire est si vite arrivée ! » Ce type critique le billet, le taulier l’envoie chier et l’autre menace de partir vexé…
On croit rêver. Totalement irrationnel. Les autres commentaires sont dans le même style. A un moment, j’interviens, j’essaie de faire ouvrir les yeux : « Ho ! Les gars, c’est vous qui critiquez le texte et vous reprochez au taulier de vous malmener dans les commentaires ! Il faut raison garder… ». A mon tour, je me prends une relative volée de bois vert ! Délirant…
Le deuxième billet que je voulais signaler est sur l’annexe de Zoridaë. Lisez par vous-même… Les commentateurs se croient chez eux...