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Vincent Peillon ouvre les vraies questions

Publié le 10 novembre 2008 par Exprimeo
Ce proche de Ségolène Royal pose la seule question qui compte : comment transformer le PS en parti de rassemblement. Les élections Américaines du 4 novembre permettent d'en apprendre beaucoup sur les démocraties modernes. Hier, le Gouverneur de Californie tirait sur CNN les leçons du scrutin et il mettait en premier facteur de défaite : l'échec de la course au centre. Ce constat formulé par ce Gouverneur montre l'ampleur de la certitude : le parti qui gagne est celui qui va chercher la différence au centre. Un parti moderne de gouvernement doit être "inclusif". Il doit permettre au plus grand nombre de s'y retrouver. Dès qu'il ouvre des débats qui excluent, il est voué à l'échec. Le pouvoir moderne est un pouvoir de compromis, d'équilibre. Il n'est plus un pouvoir d'autorité qui impose. Cette logique de médiation qui vaut pour le pouvoir vaut aussi pour la gestion d'un parti. C'est un immense chantier qui s'impose à tous les partis quand des électeurs non intégrés peuvent désormais zapper aussi rapidement.

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