COMMENTAIRE RELATIO-EUROPE: A Atiq Rahimi le Goncourt. A Tierno Monénembo le Renaudot.Des déçus dans le microcosme du Paris « littéraire ». Et bien des pronostics déjoués. Pour le Goncourt. Et pour le Renaudot. A Relatio-Europe nous regrettons évidemment la défaite d'Elie Wiesel pour son excellent « Cas Sonderberg » dont nous avons parlé bien avant que les critiques se rendent à l'évidence. Nous sommes un peu peiné aussi pour Olivier Rollin et son « Chasseur de lions » ou pour Michel le Bris et « sa beauté du monde ». Mais d'autres romans auraient mérité d'être sélectionnés. 
Un prix littéraire est toujours arbitraire, donc contestable. Surtout lorsque l'on sait à quel point certains membres des jurys lisent peu...ceux qu'ils soutiennent, comme ceux qu'ils écartent. Et que l'on tente de décrypter un peu le jeu des éditeurs qui gèrent cette saison des prix comme des patrons d'écurie.
Mais ce tir groupé sur deux auteurs plus francophones que français a un coté plus que sympathique. Des prix placés sous le signe de l'ouverture, de l'air du large, de la langue française plus que de la France qui oublie tant et trop que sa richesse vient ,comme toutes les communautés vivantes ,de ses apports extérieurs, donc des migrations.
Un contre-feux à l'esprit Hortefeux, d'une certaine façon ? Si c'est effectivement le cas, « Bravo les jurés » si souvent coincés dans leur « ZUP » Zone de l'Usure Parisianiste ou leur ZAP (Zone des archaïsmes parisianistes »....C'est peut-être un effet positif du tout nouveau « syndrome Obama » : dépassement des frontières mentales.
DR
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