La remarque de Claude Hagège est frappée au coin du bon sens :
« Quand ils travaillent en France, ces derniers, dans leur majorité, n'ont pas besoins (sic) de s'exprimer autrement qu'en Français (sic). Pensez-vous qu'un ouvrier doive savoir parler l'anglais ? », interroge-t-il en fulminant contre cet anglais galopant qui envahit le français. Et de mettre en garde tous les employeurs qui feraient le tri de leurs salariés par le seul filtre de la maîtrise de cette langue.
Il s'agit en fait d'un phénomène fréquent dans les enquêtes d'opinion : les sondés ont répondu en fonction de la connaissance empirique de leur travail tel qu'il existe et non tel qu'on voudrait qu'il soit. En outre, une entreprise peut effectuer une…