Bon, il ne faut pas prendre toutes les affirmations de Dauzat dans son Argot de la guerre à la lettre :
Frichti. Le soldat français a emprunté à son ennemi allemand son frühstück (le déjeuner pris sur le pouce). Des deux côtés du front, on a échangé, outre du plomb, des mots.
Le mot date déjà de bien avant 14-18. On le trouve déjà dans le dictionnaire de Delvaux en 1867. Il est référencé en 1834 sous la forme fricheti, en 1855 sous la forme frichti et il a désigné d'abord un repas exceptionnel, puis une préparation de repas et seulement dans un contexte militaire (1864). Mais l'origine alsacienne par fristick correspondant à l'allemand Frühstück, déjeuner, est contestée par Guiraud qui…
