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Aïe !

Publié le 12 novembre 2008 par Wawaa

Aïe ! Et fines herbes. Au lit. Cou. Et non, Samedi aprem', je n'ai pas cogné ma tête. Ne soyez pas déçus, si je ne faisais plus de bons jeux de mots nuls cela vous manquerait. Et puis comme dans la suite de ce billet je vais me plaindre sans retenue, telle une calimérote enragée, je tenais à commencer les choses par un brin d'humour.


Oui, donc, je voulais le dire, haut et fort, en Gras Italique, en gros caractère et en rouge vit pour être sûre que vous ne le ratiez pas et que vous puissiez me plaindre à profusion :


AÏE J'AI MAL !


Même si cette expression est tout de même légèrement pléonastique, sachez-le, j'ai mal dans la douleur du bobo. Bah oui, se confronter en voiture à un poteau téléphonique n'est pas sans conséquences et maintenant que toutes les courbatures qui me faisaient marcher comme une mémé sont parties, je la sens bien ma côte cassée. En plus de ça, le machin qui me servait encore de nibard droit avant l'accident fait le caméléon déréglé : rouge, jaune, bleu, violet ! Est-ce que c'est le moment d'avoir des humeurs colorées ? Hein, va falloir se décider monsieur le nichon ! On dirait une boule pleine de projecteurs de couleur, oui vous savez ? Pas la bouboule à facette hein, la bouboule à projecteurs qu'on met au plafond pour jouer sur les lumières dans les bals disco et les boîtes de nuit.


Et puis j'ai bien compris que je suis en surcharge mammaire. J'ai le sein lourd, ce qui n'arrange pas mes affaires, car en plus de peser sur cette débile de côtelette félée, monsieur le nichon droit pèse sur son propre hématome. Comble du ridicule : ne supportant pas le contact du soutien-gorge qui pourtant, comme son fabuleux nom l'indique, soutient, à même l'hématome, je n'ai trouvé comme solution soulageante que de mettre ledit soutien-gorge par-dessus une douce et confortable tunique décolletée. C'est d'un charme ravageur, si si ! En plus, il faut que je me rappelle de cette disposition vestimentaire particulière et farfelue à tous moments : si mes parents sont absents et que le facteur sonne pour me délivrer un colis, c'est quand même assez folichon comme tenue, et puis on me dit déjà suffisamment que je suis dingue pour qu'en plus je passe vraiment pour une folle !


Bref ! Pour une fois, mes seins, je les trouve trop gros. On me dit toujours, les copines plates surtout qui utilisent des renforts à la con, "Ouais, t'as trop de la chance d'avoir une si belle poitrine !". Et bah que les nanas à petits seins arrêtent de se plaindre de leur absence mammaire bordel ! Ca ne leur pèsera jamais cruellement sur leur(s) côte(s) cassée, leur planche à pain !

Oui bon ok, si je les avais pas eu aussi gros, mes seins, j'aurais peut-être eu plusieurs côtes de cassées...relativisons !

Et puis idée insufflée par le blog de Gima :

martinepoteau

Allez je vais écouter le nouveau Enya pour me détendre en reposant ma côte affalée comme une vache sur mon lit :



Gersicotti Gersicotta aime les chats !
Pondéralement vôtre aime le gras !


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