Voté, la semaine dernière, en première lecture par l'assemblée, le texte gouvernemental reprend en effet les prévisions économiques retenues au début de l'été. Pas un virgule n'a été changée depuis la mi-septembre et le déclenchement de la crise financière.Le ministre du budget, Eric Woerth, n'a pas pris la peine de revoir sa copie à l'intention des députés et encore moins des sénateurs. Les oracles du gouvernement avaient tablé, en juin, sur une croissance de la masse salariale de 3,5% en 2009, ce qui implique, au minimum, un taux de croissance de l'économie de 2,5%.
Or, l' OCDE affirme que les performances seront nettement moins élevées, et même qu'une récession de 0,5% n'est pas à exclure.
