Il faut se donner des raisons
d'espérer et de se distraire dans le marasme actuel. Heureusement, nous
avons quelques grands philosophes contemporains pour éclairer notre
chemin. Mickael Vendetta est de ceux-là. Il y en a qui ressemblent à Alain de loin. Lui c'est plutôt Brad Pitre. Même Voici,
dans sa dernière édition a taillé un costard Hugo Boss XXL à ce beau gosse
auto-proclamé. Vendetta a mis un "k" après le "c" de son prénom, pour
bien se rappeler à lui-même de ne pas prononcer le "ch" comme dans "cheval". Et
pas de tréma, parce que là, ça fait beaucoup trop de choses à retenir,
même pour un cerveau surdimensionné comme le sien. 150
mots dans son vocabulaire ne l'empêchent pas de nous livrer ses
fortes pensées sur son blog. Je vous les transmets telles quelles, en
respectant la ponctuation et l'orthographe approximatives de Mickael
Shakespeare.
« Je suis à 200 cent pour cent pour Nicolas Sarkozy . »
[Là, Vendetta s'est reposé un peu et il a sauté une ligne]
« tu as trop la classe .. »
[Même Carla n'y aurait pas pensé. Epuisé par ce compliment, il a
appuyé deux fois sur la touche point et sauté deux lignes d'un seul
coup]
« Ps : Olivier besancenot : je t'aime pas ! »
[Si ça c'est pas prendre des risques et s'engager, je veux bien
résilier mon abonnement à Ushuaïa télé. Là, notre Heidegger bodybuildé
a re-sauté deux lignes.]
« Il se dit de gauche mais il est facteur à neuilly sur seine ! »
Quelques lignes plus bas, il exprime sa vision du monde en quelques
mots : «Quel plaisir d'êre parfait .» (sic). Pas trop d'un seul coup, Mickael ! Trop de philosophie tue la
philosophie...
Une telle clairvoyance m'a laissé pantois. Comment qu'il lui a
cloué le bec, à Besancenot, ce révolutionnaire de salon qui se permet
de travailler dans les beaux quartiers ! J'ai voulu m'inscrire à son blog,
histoire d'en savoir encore moins sur le personnage (un
monument d'humour involontaire, son profil. Il répond par exemple « Dans mon appart
» à la question de savoir où il habite...). Et là, j'ai vu que j'étais
le 1 211 588e visiteurs du mois. Et le 68 256e visiteurs du jour... Alors, je me suis assis sur le parquet
de mon bureau. Et j'ai pleuré à chaudes larmes.