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Découvrons Jubeat ensemble

Publié le 15 novembre 2008 par Onigiri

Enfin ! Enfin j’arrive à remettre la main sur le nom de ce jeu et, et forcément sur les infos qui vont avec. Un jeu de rythme très amusant et assez novateur, qui est pour l’instant sorti uniquement au Japon de manière très confidentielle. Ce jeu d’arcade, j’ai nommé Jubeat (à prononcer Ubeat), fait pourtant partie des plus originaux que Konami, un maître quand il s’agit de jeux musicaux, a sorti à ce jour. Allez hop, découverte.

C’est donc au Japon que j’ai eu la chance de pouvoir m’essayer à Jubeat le mois dernier. Je vous disais plus haut que le jeu est sorti de manière très confidentielle au Japon (certainement pour effectuer des premiers tests de popularité, allez savoir), et pour cause : je n’ai vu le jeu qu’une seule fois, en deux exemplaires, dans tous les endroits que j’ai visité. Un game center assez grand (sur deux étages, quand même), à Osaka proposait donc deux bornes de Jubeat. Et c’est là que c’est drôle, c’est qu’en général, les game center adorent mettre leur nouveautés à l’entrée ou en plein centre de leurs salles, d’une part pour montrer que eux, ils ont des nouveautés, mais aussi et surtout pour rentabiliser la machine toute neuve. Là, non, Jubeat était perdu tout au fond d’une salle sombre, dans la partie la moins éclairée de l’endroit, au beau milieu d’un boucan insoutenable (puisqu’au milieu des autres jeux musicaux), mais le bruit est le lot quotidien de toutes les salles d’arcade japonaises. À l’entrée, plutôt, une borne de Pop’n Music Carnival (certainement le plus répandu au Japon, je l’ai vu partout), alors que l’étage du dessous s’ouvre, à la descente de l’escalator, sur 4 bornes Street Fighter 4.

Jubeat, donc, qu’est-ce ? J’ai pu m’y essayer quelques minutes (et comme une truffe, j’ai pas pensé à prendre une photo de la borne, d’où le fait qu’une fois revenu ici, j’avais oublié le nom du jeu, donc va retrouver quoi que ce soit, après), d’abord attiré par la curiosité évidente que suscite une telle borne. Et pour cause, la borne en question est constituée de trois énormes cubes, empilés chacun sur la tranche (référez-vous aux photos pour comprendre de quoi je parle, vu que c’est assez indescriptible). Il y a bien un écran présent sur la partie supérieure, mais ce n’est pas à lui que vous devrez vous fier pour jouer, non.

Allez, je sors mes 100 yens et je tente le coup, ça peut être drôle. Le jeu se situe donc sur la partie inférieure, qui présente 16 petits écrans recouverts d’une plaquette de Plexiglas. Après quelques explications et un tutorial, on comprend vite qu’il s’agit de taper en rythme sur les bons petits écrans lorsque le signal sera donné. Ce signal se matérialise sous la forme d’un cercle vert qui doit être frappé au bon moment pour que la touche soit validée. Au départ, on tatonne timidement, mais on finit rapidement par se lâcher avec plaisir. Le jeu est donc un savant mélange entre Pop’n Music et Osu! Tatakae! Ouendan!, le petit jeu de rythme bien sympathique de Nintendo.

Comme toujours, Konami a mis les moyens pour taper directement dans les musiques les plus sympas, et ce qui est cool pour le coup, c’est qu’elles sont nombreuses. Tellement que j’ai dû remettre 100 yens de plus dans la machine, non pas parce que j’avais perdu, mais au moins pour avoir un semblant d’impression d’avoir au moins aperçu la totalité de la playlist. Je n’ai donc bien sûr pas pu tout voir ni toutes les essayer, mais j’estimerais à vue d’oeil le nombre de pistes à une bonne quarantaine. Et bien que la liste soit quasi-exclusivement japonaise, ça m’a fait bien plaisir de retrouver certains titres connus dans le jeu, notamment I My Me Mine, de Polysics.

Et non, donc, en deux parties, je n’ai pas perdu. C’est peut-être certainement dû à mon entraînement acquis conjointement sur Ouendan et Pop’n Music, mais le jeu est globalement facile, et si quelques pièges cachés çà et là ont réussi à me surprendre, j’ai rarement cassé mon combo. Mais malgré ça, le jeu reste tout de même très amusant à jouer, certes moins impressionnant qu’un Pop’n Music ou qu’un Dance Dance Revolution, mais assez ludique du point de vue du joueur. Ajoutez à cela des couleurs et animations très psychédéliques, des chansons entraînantes et un système de jeu amusant et bien exploité, et vous obtenez un titres qui s’en sort très bien, et qui ne m’a pas fait regretter mes 200 yens une seule seconde. J’ai pas joué une troisième fois pour une seule raison : une fois que j’avais relevé les yeux, je me suis senti bien seul dans cette salle vide, et je me suis dit que j’allais peut-être tenter de socialiser un minimum. Ahem…

Et pour finir cette note sur une bonne nouvelle, sachez que vous n’aurez certainement pas à partir au Japon pour pouvoir vous essayer à Jubeat (à moins que ce billet d’une qualité sans égal vous aie donné une envie insurmontable d’y jouer immédiatement, ce contre quoi je ne peux rien faire) puisque le jeu a récemment été annoncé pour les États-Unis et l’Europe. Et c’est assez rare pour être signalé, puisqu’à part Beatmania et Dance Dance Revolution (connu ici sous le nom de Dancing Stage), il est assez rare de voir Bemani adapter ses jeux à l’Europe. J’ai juste peur pour la playlist, qui proposerait pas mal de merdes pour les US de ce que j’ai vu (morceaux choisis : Barbie Girl d’Aqua, Kiss Kiss de Chris Brown, ou encore Venus de Bananarama… non mais gardez nous les titres japonais, c’est bien, aussi, en fait…).

Voilà, inutile de préciser que j’attends avec une certaine impatience ce Jubeat en Europe, qui a au moins le mérite de proposer un jeu simple, facile à apprendre et rapide à maîtriser, et malgré tout très amusant. Reste à voir la playlist qu’ils vont nous coller dessus, quoi… Allez, en attendant, tu vas visiter le site de Jubeat. Et tu apprends le japonais comme tout le monde si tu comprends pas ce qu’il dit, non mais ho !


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LES COMMENTAIRES (1)

Par synthese
posté le 07 septembre à 10:26
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Je pense que si tu a trouvé la version assé simple c'est parceque tu n'a pas pensé à taper plusieurs fois la même chanssons pour allé dans le niveau moyen puis extreme. Dans le niveau extrème, je tapote avec tout les doigts, mes paumes de mains et même parfois mon avant bras entier (pas possible de faire autrement).

En tout cas un jeux très adictif, surtout qu'avec la carte Konami, vous avez un niveau et un classement national qui vous permet de debloquer de nouvelles musiques.

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