ROUEN — Le groupe américain Johnson controls a annoncé vendredi la fermeture de son usine de fabrication de batteries d'automobiles de Grand-Quevilly, près de Rouen, qui emploie 280 salariés, a-t-on appris de source syndicale.
La direction, qu'il n'a pas été possible de joindre, a informé, au cours d'une réunion extraordinaire, le Comité d'entreprise de cette décision qui pourrait prendre effet dans un délai de trois à six mois. “Cela a fait l'effet d'une douche froide”, a assuré Jean-Pierre Maillard, secrétaire CFDT du CE.
Selon le syndicaliste, la direction de l'usine qui fabrique 3,5 millions de batteries l'an a fait valoir que le groupe était “en surcapacité” en Europe, notamment en raison de la crise qui touche l'industrie automobile.
“Elle nous a dit que le groupe fabriquait 7 millions de batteries de trop pour une production totale de 25 à 30 millions répartie dans sept usines”, a précisé Jean-Pierre Maillard.
Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE, la nouvelle dénomination des plans sociaux) doit être présenté au CE le 24 novembre prochain. “Toute la panoplie des mesures de reconversion habituellement utilisées doit nous être présentée, depuis les mutations jusqu'aux congés de reclassement”, a précisé Jean-Pierre Maillard. AFP