Les « sans voix » au G 20 se font entendre à Strasbourg

Les journées européennes du développement :
Des réponses locales aux défis globaux ?
«Il y a deux villes importantes dans le monde en ce moment. Ici et Washington».
A Strasbourg, hier, le Ministre français des Affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner, a fait d'emblée référence à la gestion de la crise financière qui s'est inscrite en filigrane de cette troisième édition des Journées européennes du développement (JED) organisées par la Commission européenne et la Présidence française. Il est vrai que les sans du G 20 se font entendre à Strasbourg ce week-end.
Cette année, les JED sont consacrées, on le sait si on lit Relatio-europe, au rôle des collectivités locales et territoriales dans l'élaboration et la mise en oeuvre des politiques de coopération et de développement.
«Nous avons fait ce que nous pouvions pour que des pays africains, ainsi que l'Union africaine, soient présents à Washington pour discuter de l'avenir», a insisté le représentant de la diplomatie française.
Mais le fait est là : Les pays en développement en général, et africains en particulier, sont restés massivement absents du sommet du G 20