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"...conseil en gestion de patrimoine gratuit..."

Publié le 06 février 2007 par Eric Tambour

Ci-dessous un avis qui compte pour defiscorama.com et que nous publions de façon anonyme, l'auteur n'ayant pas répondu à notre demande de publication avec ses coordonnées. Notre réponse se trouve sur le billet suivant. Cet avis nous a été transmis par notre partenaire de la Région Rhône Alpes, Véronique EA.

----- Original Message ----- From: Véronique EA [[email protected]]
To: xxxxxxxxxxx Sent: Wednesday, January 24, 2007 11:54
AM Subject: xxxxxxx : Message de Véronique EA.
Cher(e) xxxxxxxx
Je vous remercie d’avoir pris le temps de consulter mon profil.
VOTRE AVIS COMPTE
1) Que pensez vous de notre approche ?
2) Que pensez vous de notre site Internet www.defiscorama.com ?
3) Qu’est ce que vous aimerez y trouver en plus ?
Merci de me faire part de vos réactions positives ou négatives sur mon e-mail : [email protected] Très cordialement, Véronique EA 06 78 80 74 85 www.defiscorama.com

Envoyé : mercredi 24 janvier 2007 16:07 À : Didier PARENT Cc : Eric Tambour
Objet :

Bonjour,

Suite à votre message et ayant déjà entendu parler de « Défiscorama.com » et du logiciel (Dixit Open),  nous vous livrons ici l'avis de l'un de nos contacts :

«... Sur le fond, je suis toujours surpris qu’une entreprise propose du conseil en gestion de patrimoine « gratuit »…

J’éprouve beaucoup de difficultés à comprendre où se fait la marge d’une telle entreprise si ce n’est probablement sur le dos du malheureux client !

Celui-ci sera fortement invité à souscrire les produits solutionnant ses maux afin que le gratuit se transforme de façon invisible en payant. Quelles conséquences pour l’entreprise alors ?

Ce procédé me semble terriblement dévalorisant pour le professionnel du conseil qu'est un CGP.

Des années de formation initiale et continue sacrifiées sur l’autel de la pseudo gratuité…et de l’agilité commerciale.

Un expert-comptable ne facture-t-il pas ses prestations ? Un notaire ou un avocat ne facture-t-il pas ses actes ? Le conseil semble ici bien moins important que la souscription des produits. C’est d’ailleurs ce qui se dégage, malgré tout, de la présentation de « Défiscorama.com ».

Je pense que cette approche ne cadre pas du tout avec les pratiques du monde de l’expertise comptable (du notariat et encore moins des avocats). Certes, ce business model peut intéresser une partie de la population mais ce n’est absolument pas notre cible.

D’ailleurs les internautes opérant sur ce mode viennent chercher…………du conseil gratuit auprès de professionnels comme nous. Et ceux qui ne le font pas, n’ont pas vraiment conscience des interactions globales (autres que produits) sur leur échiquier patrimonial.

Ceci donne raison à ma stratégie.

De plus, un client qui paie est un client plus enclin à s’impliquer dans la démarche ! Et donc, mettre en pratique les préconisations qui lui ont été faites (il en veut pour son argent). Ceci évite beaucoup de « déperditions » à tous niveaux. Et permet donc une rentabilité excellente…

Peut-être puis-je vous paraître « incisif »  mais je lutte depuis des années contre les vendeurs de produits plus ou moins bien habilement déguisés qui usurpent le titre de CGP. Je ne condamne pas la vente de produits mais l’usage abusif de mots ou titres (parfois bien pompeux).

N’est pas médecin celui qui prescrit de l’aspirine pour un cancer… N’est pas CGP celui qui dispose d’un logiciel tel Dixit Open ou autre. La valeur ajoutée n’est pas là !

Je réalise moi-même de très belles ventes de produits (immobiliers, financiers, assurance vie,…) mais après un audit (avec constat, diagnostic et préconisations) écrit, objectif et facturés. Bien des stratégies peuvent ne pas aboutir à des souscriptions produits (création de société patrimoniale par exemple).

La devise des experts-comptables « Science, conscience, indépendance » pourrait être mienne. Je ne suis pas certain que tous les réseaux puissent la revendiquer… »

Que pensez-vous de ce point de vue et de ces observations qui nous semblent très pertinentes et, ne serait-ce que pour partie, bien défendables ?

Dans le cadre de la réflexion que nous menons actuellement sur le traitement de ce thème dans le cadre de nos activités, votre avis nous intéresse.

Très courtoisement.


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