Il aurait pu être un simple derby mais il sera bien plus que cela. Le match de la 10e journée du championnat de Division 2 féminine entre le Mérignac Handball (MHB) et le CA Bègles (CAB) samedi (20h) dans la salle Pierre-de-Coubertin prend cette saison une dimension toute particulière. Avec la refonte de l’élite de la discipline, les deux clubs ont lancé ces derniers mois un projet d’union de leur équipe première afin de pouvoir répondre aux exigences du handball de haut niveau. Encouragé par les élus locaux ainsi que par les instances sportives fédérales, le dialogue semble toutefois laborieux entre les dirigeants des deux formations, le groupe de travail annoncé à la rentrée n’étant par exemple toujours pas constitué. «On leur a envoyé un courrier pour se rencontrer mais il est resté lettre morte», déplore Jean-Sébastien Lopez, l’entraîneur des Béglaises qui occupent actuellement la troisième place du classement. «Ce n’est pas de la mauvaise volonté de ma part mais j’étais indisponible à ce moment-là», assure de son côté Serge David, le président du MHB qui attend en outre «une feuille de route» de la mairie de Mérignac. «Réunir pour se réunir, non. On a besoin de partir sur certaines bases de discussion.» Le CAB est notamment très attaché à son centre de formation mis en place en 2006 quand le MHB va présenter demain à la presse son centre de pré-formation... Une voie plus diplomatique mais tout aussi difficile à emprunter a pu être évoquée : celle d’une union à l’échelle de l’agglomération sur le modèle d’une franchise. Mais on va commencer par les présentations ce week-end entre le MHB et le CAB...
Guillaume Balout
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