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Le retour de l’intérêt négatif ?

Publié le 21 novembre 2008 par Kalvin Whiteoak

Le retour de l’intérêt négatif ?Encore une diminution historique du Libor suisse de l’ampleur de celle décidée hier et le taux de référence sera proche de zéro.

Que fera alors la BNS qui comme par miracle estime enfin après des mois de tergiversations et beaucoup trop tard que les risques d’inflation sont très réduits voire nuls ?

Va-t-elle nous refaire le coup de l’intérêt négatif des années 1970 pour empêcher un immuable attrait pour le franc suisse et maintenir celui-ci à des altitudes acceptables en comparaison internationale avec le US dollar et l’euro ?

Il ne sert plus à rien d’approvisionner en liquidités l’UBS
: ces liquidités la quittent aussitôt pour aller s’investir ailleurs. Le malade est cuit est son actuelle capitalisation boursière ridicule qui permettrait à n’importe quel concurrent de le manger en deux temps trois mouvements n’attire aucune convoitise.

Pire encore, ceux qui doivent de l’argent à l’UBS pour des opérations commerciales comme certaines PME chanceuses qui n’ont pas subi l’arrogance de l’UBS la quitte pour emprunter ailleurs et vivre avec un partenaire bancaire et non pas bancal.

Dans ses distributions de cadeaux de Noël, la BNS devrait dans l’idéal exiger de l’UBS qu’elle conserve ses liquidités et la renseigne sur leur utilisation: le problème est que la confiance est définitivement rompue  et que ces fameuses liquidités vont enrichir le bas de laine disponible des prédateurs qui se préparent dans l’ombre, tout en jouant les Blue Chips à la baisse et à découvert.

Jouant aussi peu habilement, la BNS aide ces prédateurs à faire baisser les cours et à se trouver en mesure d’aspirer le moment venu et  pour presque rien des valeurs aujourd’hui inconsidérément basses.

C’est le véritable tissu économique des petites entrprises qui a besoin de milliards et ce serait à l’insitut d’émission de parer aux carences dans ce domaine. Par exemple en créant son propre organisme déstributeur de crédit commerciaux et hypothécaires.

Car si le risque de concurrence redevient réel pour les banques cantonales et autres Raiffeisen sur leurs terrains de prédilections, alors verra-t-on sans aucun doute et “miraculeusement” le marché se dégeler.

La BNS n’a plus qu’un seul pourcent pour agir sur les taux : il faut donc qu’elle  change son fusil d’épaule maintenant, sinon il sera trop tard.


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