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Mon810 : la commission de l'UE ne connaît pas le principe de précaution

Publié le 21 novembre 2008 par Micheljanva

Lu sur Daoudal Hebdo :

M "Des chercheurs de l'Université de médecine vétérinaire de Vienne (VUW) ont réalisé, pour le compte du ministère autrichien de la Santé et de l'Agence autrichienne pour la Santé et la sécurité alimentaire (AGES), une étude sur l’impact du maïs transgénique Monsanto Mon810 sur la fertilité des souris. La conclusion est que les souris nourries à ce maïs (sur plusieurs générations) sont devenues stériles, et que celles qui ont pu finalement donner naissance à des petits ont mis bas des souriceaux d'un poids nettement inférieur à la normale. Les chercheurs soulignent lourdement qu’il s'agit « d'une étude sur une seule espèce animale » et de « résultats provisoires » ne pouvant « en aucun cas être aujourd'hui reportée sur l'être humain ». Or chacun sait que si l’on expérimente sur des souris, c’est parce que cet animal est génétiquement et physiologiquement très proche de l’homme. Certes, on ne peut pas toujours extrapoler, mais le sacro-saint « principe de précaution » exigerait à tout le moins un « moratoire » sur le maïs transgénique. Ou alors, c’est qu’il faut nourrir des femmes au maïs transgénique pour vérifier, dans plusieurs générations, s’il rend stérile, ou s’il conduit à donner naissance à des enfants rachitiques…

Mais c’est qu’il faut prendre des gants avec le transgéniquement correct, celui de la Commission européenne, par exemple, qui a affirmé, sur la foi de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), que le Mon810 ne représente aucun risque pour la santé. Le commissaire européen à la Santé, la Chypriote Androula Vassiliou, a demandé aux autorités autrichiennes de lui transmettre l’étude afin de la faire « évaluer » par l’EFSA…"

MJ


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