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Le retour, dernière épreuve (6/6)

Publié le 15 novembre 2008 par Remouille

Le premier jour est un enfer. Les chemins sont saturés, voir impraticables. Nous nous hâtons de dépasser l’aérodrome de Luckla afin d’y retrouver des chemins plus calmes.

Étapes après étapes nous avalons les kilomètres en direction de Jiri, que nous devrions atteindre dans sept jours. Nous sommes en pleine forme et nous marchons bon train. Pourtant le chemin est épuisant, une véritable montagne Russe. Nous franchissons montagne après montagne. Les paysages sont superbes. Il y a beaucoup de villages, on y retrouve l’ambiance chaleureuse de Rolwaling Valley. Les gens y sont bien agréables et les touristes très sympathiques. Les soirs dans les lodges nous font oublier les kilomètres de la journée. Les paysages sont très varies, nous passons par des massifs de bambous, des fleurs géantes, des bananiers, du maquis, et par des cultures en terrasse. On traverse des forets de sapins immenses recouverts de grandes franges de mousses et de lichens, leurs donnant un aspect fantastique.

Le cinquième jour, rien ne va plus! Les nouilles au cafards et œufs pourris ne nous réussissent pas du tout! La marche se transforme en véritable calvaire. A grande peine nous nous hissons en haut de notre dernier col. Nous sommes contraints de rester au col, impossible de boucler l’étape du jour. Le lendemain, encore éprouvés nous repartons, direction Bandhar. Nous apprenons qu’il y a un bus direct pour Katmandou, nous évitant le dernier jour de marche jusqu’à Jiri. C’est  bout de force mais pas sans regret que nous arrivons à Bandhar. Il était temps!

Le lendemain nous quittons Bandhar par le bus de 6 heures. Le bus n’est pas en meilleur état que celui de l’aller: sièges défoncés, pas de place pour les genoux, pneus uses jusqu’à la corde, et pas d’amortisseurs. La piste est plus que chaotique, et le bus plein à craquer. La première roue crève au bout de 10 km. Notre voisine ne tarde pas à être malade, et rapidement imitée par d’autres. Trente minutes avant Katmandou on a même droit à la panne d’essence! on est dégouté… Au total 16 heures d’enfer dans le bus du “Salaire de la Peur” avant de rejoindre enfin notre hôtel.

Après un bon diner et un verre de vin, nous nous glissons avec bonheur dans nos draps!


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