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Benoît Hamon incarne la "défaite victorieuse". Il est la révélation à la mode.
Benoît Hamon a connu son acte fondateur : être le troisième face aux deux qui se déchirent implacablement. Il est possible d'être jeune et neuf mais d'incarner la voie de la sagesse et de l'expérience face à la haine qui aveugle.
C'est du "pain béni" pour celui qui en moins d'un mois vient d'être la révélation à la mode.
Il incarne une gauche anti-techno, avec un vocabulaire parfois même populiste et un comportement "anti-grosse tête". On est loin du profil des "bons élèves" du PS car Benoît Hamon dégage un côté "canaille" qui "sent bon la rue" plus que les grandes écoles.
Il a une autoroute devant lui au moment où la crise donne un climat culturel porteur pour le PS.
Il mérite une attention pour la présidentielle 2012 car il pourrait mettre d'accord bon nombre d'actuels leaders du PS.
Il dégage une image de "Sarkozy du PS" qui mérite d'être suivie de près.