Que dire sur ce film, suite du premier (Mesrine : l'instinct de mort) ? Déjà, remarquons qu'il est moins bien joué, que Cassel semble se faire chier, que c'est parfois tellement théatrale qu'on a envie de rire ! Réalisé à la franchouillarde en plus...
Mais au delà de ça : comment peut on faire un film aussi complaisant sur un tel salaud ? Car c'est bien ça le souci. Dans le premier, déjà, on sentait poindre une pointe d'admiration malsaine de la part du réalisateur pour l'enflure numéro un, mais là... C'est carrément un amour immodéré. Ca transpire dans chaque scène, chaque plan. Le réalisateur cherche à le rendre sympathique, aimable et à presque justifier tout !
C'est sur la fin qu'il semble se ressaisir. Et encore... En plus le film est long, n'apporte pas grand chose par rapport au premier, et finalement les deux parties s'annulent l'une l'autre pour rester sur un flou bien ambiguë...
Bref, encore une fois on aime les salauds non pour ce qu'ils sont, mais pour ce qu'on fantasme sur eux...