Race : (groupes humains). 1 (1684) Subdivision de l’espèce humaine d’après des caractères physiques héréditaires. En dépit des recherches sur l’indice céphalique, les groupes sanguins et la génétique, rien ne permet de définir la notion de race sinon des caractères physiques globaux, relatifs et partiels. La race blanche, la race jaune. Croisement entre races. Interracial, métissage. 2 Par extension (XIX), dans la théorie du racisme, Groupe naturel d’humains qui ont des caractères semblables (physiques, psychiques, culturels, etc) provenant d’un passé commun souvent classé dans une hiérarchie. Syn. Ethnie, peuple. (Le petit robert, 1993)
Ne peut pas m’empêcher d’évoquer cette invraisemblable affaire Zemmour, du nom de ce journaliste qui déchaîne contre lui tout ce monde autoproclamé « bien pensant » et « anti raciste »… Qu’a dit Zemmour ? Au cours d’une émission sur ARTE intitulée « Demain, tous métis », Zemmour a prononcé les mots de « race blanche » et « race noire » !!!!! Indignation affectée des professionnels de l’antiracisme. Pourquoi ?
Chacun sait aujourd’hui, notre ami Robert nous le rappelle, qu’il n’existe pas d’élément scientifique génétique pour établir des subdivisions au sein de l’espèce humaine. De ce point de vue là, la race humaine est Une. D’accord là-dessus.
Mais le mot race ne renvoie pas qu’à des caractères génétiques. Il évoque, dans son acception première du XVII ème siècle des caractères physiques héréditaires, globaux. Phénotypiques. Secondairement au XIX ème siècle, s’y ajoutent des caractères culturels. Pour le meilleur ou le pire. Le pire c’est l’usage qu’en font Gobineau dans son « Traité sur l’inégalité des races humains », le pire c’est la doctrine raciste Nazie. Le pire c’est cette conception hiérarchique des races humaines. Cela s’appelle le racisme mais cela n’a rien à voir avec le constat différentialiste de l’existence de différentes races, ethnies, types humains, dés lors que l’on établit pas de hiérarchie entre eux.
Mais au nom de cette acception hiérarchique scientiste des XIX et XX mes siècles, le mot race est devenu inemployable car renvoyant systématiquement à ces doctrines racialistes, réductrices. Sur le fond cela m’indiffère pas mal, tout cela n’étant que Spectacle…Je n’utilise pas ce mot car trop connoté et lui préfère celui de culture ou civilisation.
Ce qui m’amuse particulièrement dans cette affaire c’est la tartuferie stratosphérique de nos élites, toutes membres de ce Parti du Bien et de la Vertu Universelle qui depuis deux ans nous bassinent avec le NOIR Barak Obama, nouvelle figure christique et rédemptrice s’il en est, nous vantent les vertus de la discrimination positive à l’endroit de « minorités ethniques NON BLANCHES » dans les médias, nous matraquent à longueur de journée l’impérieuse nécessité de se METISSER, une société métissée étant progressiste par définition, nous disent tout le bien qu'elles pensent du Conseil Représentatif des Associations NOIRES (CRAN) (on imagine le même conseil des associations BLANCHES...) en un mot qui sont obsédées par le facteur racial et la couleur de la peau, sous couvert d’anti racisme militant, et qui viennent s’offusquer de l’utilisation du mot race par Eric Zemmour. De là à penser qu’il faille appartenir à ce camp du Bien pour avoir le droit d’utiliser ce vocable, il n’y a qu’un pas. Que je. Enfoirés.
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"Quelle malédiction a frappé l'Occident pour qu'au terme de son essor il ne produise que ces hommes d'affaires, ces épiciers, ces combinards aux regards nuls et aux sourires atrophiés, que l'on rencontre partout, en Italie comme en France, en Angleterre de même qu'en Allemagne ? Est-ce à cette vermine que devait aboutir une civilisation aussi délicate, aussi complexe ? Peut-être fallait-il en passer par là, par l'abjection, pour pouvoir imaginer un autre genre d'hommes."
Cioran, Histoire et utopie.
"L'illusion égalitaire des démagogues est encore plus dangereuse que la brutalité des traîneurs de sabre... pour l'anarque, constatation théorique, puisqu'il les évite les uns comme les autres. Qu'on vous opprime: on peut se redresser, à condition de n'y avoir pas perdu la vie. La victime de l'égalisation est ruinée, physiquement et moralement. Quand on est autre que les autres, on n'est pas leur égal; c'est l'une des raisons pour lesquelles on s'en prend si souvent aux juifs."
Ernst Jünger, Eumeswil.