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Les dindes achètent sur internet...

Publié le 24 novembre 2008 par Fabien
Tu vois pas que j'ai le dos en vrac à cause de notre vieillissante literie: ressort dans le dos, c'est pas avec ça que j'atteindrai le 7° ciel.
Ikea continue de me tutoyer en m'envoyant sa jolie propagande (on se connait?, non!) et vas-y que l'on passe la soirée à faire les traders de la citybank à benchmarquer l'offre matelassière de tout l'internet.
Pour finalement arriver à la conclusion qui vaut mieux se retourner vers de vieilles amies des familles, Dame Redoute et Sieur 3 Suisses.
Oui mais non.
Pour avoir l'ultime avantage d'être reconnue par ses pairs, mais surtout par le robot qui garde jalousement le seuil du temple de la consommation compulsive à distance, faut d'abord que Dame Redoute me rappelle que c'est quoi mon mot de passe, parce que bon, je suis pas à ce point addict au catalogue.
Quelques minutes + tard, youpie, code te voilà, carte bleue tu chaufferas.
Hep hep hep, pas si vite, chéri remarque (mode œil de lynx en activation perpétuelle) que si en plus d'être le client roi, je m'aliène avec ces usuriers (21% de TEG, pour moi, c'est de l'usure, et ça fait raccord à notre matelas d'ailleurs) de chez Finaref, y'a de la ristourne dans l'air.
Cliques que tu cliques, jusqu'à tomber sur cerbère number two qui te jette à la gueule: c'est quoi ton code client?
Euh... j'aurais un code client que je saurais pas qu'on m'aurait pas dit?
Cliques que tu recliques, point de code en vue sur le site... damned, cerbère number two m'a menti, jamais je ne profiterai des bonnes affaires, tricard perpetuel de l'offre du mois.
Stef me dit: regarde dans le catalogue qui est aux chiottes (on s'inspire comme on peut), doit y'avoir un courrier t'auras le numéro client dedans.
Perplexe-attitude une minute (chui pas aux taquets sur ce coup là), et puis ok, vas y que je te retrouve une lettre de Dame Redoute qui me jette du 40% à la tête...et plein de chiffres en sus (ma bite).
Stef, qui fait l'opératice de saisie pour mon compte (on a des jeux drôles de rôles je te laisse imaginer), tape un peu n'importe quoi...et...ça passe.
Épilogue: oui c'est passé, dame Finaref, la cousine de sus dénommée donc, m'écrit que oui blabla tout ça c'est bien, c'est bon, elle étudie le topo... jusqu'au moment où Stef, mort de rire, me dit:
- Ah ben ça risque pas bien de passer, le numéro que je t'ai donné n'a rien à voir avec ton numéro de client... et nous de rire devant tant de rebondissements pour une histoire de matelas.

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