Par DANIEL RIOT
Seul, l'Elysée pouvait croire qu'Angela Merkel allait offrir sur un plateau à Sarkozy un « feu vert » à un plan de relance européen tel qu'il en rêve : Le conseil des ministres franco-allemand n'a débouché sur aucune mesure concrète pour une réponse européenne à la crise. «Il ne faut pas confondre action et précipitation», a souligné Angela Merkel, en ménageant les critiques de forme et de fond qu'elle fait à l'encontre du chef de l'Etat français
Sarkozy paye là trois erreurs qui sont des fautes :
>>> l'entente franco-allemande marche bien quand la concertation se fait avant et non après l'annonce de décisions unilatérales .
>>> le volontarisme (qui est à la volonté ce que le velo en chambre est au cyclisme, comme dit Bourlange) et l'hyperactivisme médiatisé (qui finit par agacer tous nos partenaires) ne sont pas des gages de cohérence et des certificats de crédibilité
>>> le temps n'est plus contrairement à ce que sous-entendent les « propositions » françaises à « L'Allemagne paiera ».