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La Belgique est un pays sinistré, et va le rester.....

Publié le 25 novembre 2008 par Grichka
Encore un Edito de l'Echo repris in extenso, rien à ajouter....... Excellente analyse.
N'ayons pas peur des mots, il faut le dire, la Belgique est dirigée par une bande de crabes irresponsables et prétentieux, le mélange qui tue la démocratie.....
Les politiques veulent-ils «relancer» la Belgique?
Bruxelles (L'Echo) - Les Pays-Bas annoncent six milliards d'euros contre la crise, la France 22 milliards, l'Allemagne 32, l'Union européenne sans doute plus encore. Et pendant ce temps, la Belgique a fièrement réuni cinq groupes de travail. Peut-être vaudrait-il mieux en rire, mais on a un peu de mal…
Qu'aurait imaginé Guy Verhofstadt en pareilles circonstances? On le voit bien vendant avec un enthousiasme communicatif quelques mesures décidées lors d'un sommet, forcément «historique». Yves Leterme présente un tout autre tempérament. Il pourrait être le grand ordonnancier d'une panoplie de décisions fédérales, wallonnes, flamandes et bruxelloises. Mais il préfère prudemment s'en remettre aux cinq groupes de travail.
L'inertie actuelle dépasse cependant l'opposition des styles. Sous la pression du gouvernement flamand, Leterme a strictement balisé l'action des groupes de travail, dont les moindres réflexions se heurtent au sacro-saint «respect scrupuleux des compétences de chaque niveau de pouvoir».
Ce petit détour institutionnel n'est pas innocent. En effet, ce n'est pas le budget, la dette publique ou l'écart idéologique entre libéraux et socialistes qui brident un éventuel plan de relance belge. L'écueil fondamental, c'est la vision de l'avenir du pays.
Tracer des perspectives pour l'économie belge, c'est tracer des perspectives pour la Belgique. Or, qui peut porter un projet national, dans un pays où les partis diffèrent d'une communauté à l'autre, où les familles politiques sont en lambeaux? Impossible de mobiliser pour l'économie d'un pays, fut-il le sien, en l'avenir duquel on ne croit pas. La question est hélas bien plus profonde que de savoir s’il faut 1, 2 ou 5 milliards.
Dès les premiers appels en faveur d’un projet de relance, la saga de la nomination des bourgmestres a ressurgi. Dans le quart d'heure, les présidents francophones annonçaient une réunion d'urgence et pointaient le risque de sabordage du dialogue institutionnel. La flamme communautaire était rallumée, les chances d'une véritable action économique nationale se réduisaient d’autant.
L'analyse est a priori plus pertinente pour le nord du pays. Observons néanmoins que le président du MR préférait hier intensifier sa campagne pour les élections régionales que commenter l'élaboration d'un hypothétique plan de relance national.

par
Christophe De Caevel
Journaliste

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