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Ce que j'ai retenu de mes exs

Publié le 25 novembre 2008 par Sevvero
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J'en n'ai pas connu des centaines, ni même des dizaines... J'ai juste vécu un brouillon de vie à deux, un coup d'essai avant la bonne, et surtout le Bon. Forcèment, j'ai un peu cherché à comprendre pourquoi ça n'avait pas marché, histoire de ne pas reproduire les mêmes erreurs.

On s'est rencontrés jeunes : j'avais 16 ans et lui 18, on était au lycée. ça ne m'a pas empêchée de partir faire mes études à 800 km de lui pendant 5 ans et ça ne nous a pas empêché de tenir le coup. Mais déjà nos chemins évoluaient différement puisque j'étudiais, lui a arrêté la fac au bout de 6 mois. Puis je suis entrée dans la vie active, là encore, ma première année professionnelle m'a énormèment fait évoluer, on n'avait plus rien à voir l'un et l'autre.

Je me suis imposée : dès que l'occasion s'est présentée, j'ai tenu à ce qu'on habite ensemble, alors que lui n'en avait pas spécialement envie et n'avait jamais vécu seul. Son rêve, c'était une garçonnière, un studio où ses potes pourraient toujours venir le voir, où il pourrait jouer en réseau jusqu'à point d'heure. Mais il manquait un peu de force de caractère, alors il a dit OK.

J'étais sourde et aveugle : habituée à mon petit confort de couple, je ne me donnais plus la peine de l'écouter vraiment et de voir combien nous étions différents. J'ai réalisé ça lorsqu'une fête a été organisée à mon boulot, et que je ne lui ai pas proposé de venir. J'avais pas envie qu'on le voit, que les autres se disent "c'est qui ce mec avec qui elle sort ?". Bref, il me faisait un peu honte. Et puis, à le voir faire, je croyais que les mecs étaient tous pareils : bordéliques, passifs et allergiques aux contraintes de la vie quotidienne.

J'étais dépendante : je n'aimais pas sortir sans lui, même pour faire quelques courses ou lorsqu'il faisait nuit. Je préfèrais toujours que ce soit lui qui appelle le dépanneur ou le proprio quand il y avait un problème à l'appart. J'avais grandi avec lui, c'est comme si je ne pouvais plus lui lâcher la main.

Alors notre rupture a été comme un grand coup de pied aux fesses !
J'ai soudain eu l'impression de m'être passée de "jeune fille" à "femme", dans mon for intérieur comme dans le regard de mes parents.
J'ai appris à mettre de l'eau dans mon vin, et maintenant, je suggère ce dont j'ai envie, je laisse l'Homme proposer.
J'ai véritablement choisi mon chéri actuel,  ce qui fait que je suis toujours fière d'être à ses côtés même après 1 an de relation. Et j'ai surtout découvert que les mecs n'étaient pas tous pareils. Y en a des biens, et des moins biens...
Je mets un point d'honneur à faire des choses en solo, pour ne pas ressentir ce sentiment de dépendance et continuer à faire des choses qui me plaisent.


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