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Boni soit qui mal y pense

Publié le 25 novembre 2008 par Kalvin Whiteoak

Ne pas prendre des vessies pour des lanternes, et y réfléchir à deux fois vaut sans doute mieux que de se laisser bercer par la communication habile.

Voilà que le “brave” Marcel, qui sent de plus en plus que ça chauffe, a décidé de rendre une partie de ses boni … fort opportunément juste avant jeudi, pour la énième assemblée générale des actionnaires de l’UBS en 2008. Deux petits camarades font comme lui …

Le fameux geste réclamé par les politiciens de droite est arrivé, mais n’a rien d’un acte de contrition. Il résulte d’un savant calcul de responsabilité.

Mieux vaut en effet payer quelque chose aujourd’hui que beaucoup plus dans quelques années. C’est une sorte de valeur actuelle (calculée selon la méthode du discounted cashflow) d’une partie de ce que vaudra à terme la responsabilité de l’ex big boss.

Il ne faut pas voir dans ce geste autre chose que le résultat de savants calculs juridiques et économiques. La preuve aussi que la situation est plus grave que jamais, malgré les quelques tressautements de l’action entre hier et aujourd’hui.

J’estime juste la solution intervenue maintenant et j’espère pouvoir, en agissant de la sorte, contribuer à la maîtrise d’une situation inimaginable pour moi jusqu’à tout récemment“, a semble-t-il ajouté Marcel Ospel.

C’est bien ce qu’on disait, non seulement il se fiche du monde mais prend ses concitoyens pour des imbéciles. Qui mieux que lui pouvait prédire ce qui allait arriver avec son institutionnalisation adorée du jeu de l’avion furtif. Au jeu de l’avion, on a l’impression au moins de le voir passer en se faisant gruger : avec le pénitent de ce jour et son avion furtif, on ne voit même pas les traces dans le ciel bleu des constellations financières.

C’est fou aussi ce que ce genre de geste faussement spontané semble tout droit inspiré du cerveau remarquable des communicateurs de la grande banque. C’est en effet demain qu’ils nous gratifient de leur nouvelle campagne de publicité, dûment payée par le contribuable suisse, et qui veut faire accroire que la confiance est de mise.

En la matière la méthode Coué reste sans effet. Les dégâts sont irréparables et le plan 2 dont tout le monde assure qu’il n’est pas d’actualité se dessine à grands pas.

Mais laissons d’abord les gentils actionnaires approuver le plan 1, et la Confédération devenir actionnaire en ayant déjà perdu au moins 25 % de sa mise en terme de contrôle du capital depuis le 16 octobre


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