Dramatique la posture des partis gouvernementaux. Un slalom général sur le modèle de ceux qu’entame habituellement le spécialiste valaisan du genre Christophe Darbellay.
Surtout pas de retour, oui mais, non mais, Blocher pas, un autre un “compatible” peut-être, mais c’est le plus grand parti de Suisse, il faut respecter ….. on s’arrêtera là dans l’énumération de sottises convenues entendues ces derniers temps.
Être UDC en Suisse à l’heure actuelle, c’est appartenir à la formation antidémocratique qui s’est auto proclamée dans l’opposition. Elle n’a fait strictement aucun progrès dans sa doctrine depuis, pire encore, elle ose resservir le camarade Blocher comme candidat. Qu’elle reste donc simplement dans l’opposition, au bout de sa cure elle sera sans forces vives à disposition.
En l’état actuel la question n’est donc pas de savoir quel UDC doit remplacer Samuel Schmid, mais quel membre de quel parti autre que l’UDC et de quelle provenance cantonale ou régionale. L’UDC a perdu son droit à gouverner aussi longtemps que sa doctrine ne change pas, que ce soit sur l’Europe ou sur les étrangers ou les handicapés profiteurs.
Au lieu de faire en cachette de multiples calculs de retours futurs d’ascenseurs, les élus des autres partis feraient bien de se souvenir de ce qui précède au moment du vote du 10 décembre et de cesser leur manœuvres purement politiciennes d’échanges de bons procédés pour rester simplement dignes et crédibles.
Les palmarès de papables UDC qui polluent actuellement tous les médias officiels participent de cette politicaillerie sans respect pour l’électeur de base traité comme un serf moyennageux qui n’y comprendra de toutes façons rien, et n’a d’ailleurs rien à dire dans ce choix.