Plus personne commente mais c'est pas grave, je continue !!!!
C’est drôle, plus ça va, plus je retrouve une dualité et des paradoxes dans mes idées. A chaque fois, quand je pense à quelque chose un jour, l’inverse m’attire le lendemain. Hier encore, je vous parlais de mon envie de m’installer après mes études, de me fixer un temps, mais aujourd’hui je rêve d’un nouveau défi. Complètement utopique mais qui me ferrai plaisir, sans aucun doute.
The Features - Blow It Out
Je suis en train de lire un roman qui se passe au Brésil et ça m’a donné envie de partir m’y installer quelques années. Le temps de me faire à la culture, le temps de m’intégrer à la société. Non pas que ce livre encense le pays, mais juste qu’il m’a donné envie de faire quelque chose un peu spécial tant que je suis jeune et
Je ne le ferai probablement jamais, par manque de courage ou par peur de louper mes années de vingtenaire ici, mais ça trotte quand même dans ma tête. Partir dans un pays sans en connaître la langue, dans un pays dans lequel l’adsl est une utopie et où il existe encore des endroits inconnus de l’homme.
J’ai envie d’apprendre la langue sur le tas, me remettre en question et vivre des choses peu communes loin d’Europe. L’Australie, la Canada, le Mexique, l’Argentine ou l’Afrique du Sud auraient pu convenir, mais je parle la langue, c’est trop simple. Le Japon et la Russie, pourquoi pas ; la Chine ne m’attire pas et j’ai peur qu’on comprenne trop l’anglais en Inde. Et puis le portugais m’attire linguistiquement, ça sonne bien, ça coule tout seul quand il est chanté en tout cas.
J’ai envie d’être lost in translation, perdu dans un endroit nouveau et avoir du temps pour réfléchir et penser à autre chose qu’au PS, qu’à mon wifi qui bugue ou qu’à la différence de prix entre Auchan et Carrefour.
J’ai envie de raconter des histoires vraies à mes (hypothétiques) petits-enfants. « Vous voyez cette trace autour de mon cou ? C’est celle d’un anaconda, au début des années 10. Il m’a serré dans son corps musclé alors que je faisais une expédition humanitaire en Amazonie et je suis tombé dans les pommes. Quand je me suis réveillé j’étais dans un village indien, toute la tribu me regardait et des portraits de moi était peints à l’entrée des cases. Vous voyez ce collier ? C’est un cadeau que m'a offert Ínmeatu Ármeblea, le grand chef et prêtre du groupe, pour leur avoir montré la recette du crumble. »
© iko
En fait j’adore vivre au milieu de plein de monde, en coloc et discuter (trop) tard sur msn ou dans un bar. Mais j’ai aussi un côté solitaire qui apprécierai ce genre d’aventures au bord de l’Amazone. Je suis un peu comme un loup en réalité, vivant aussi bien en meute que seul. Mais un loup partagé entre ces deux idées et qui va choisir la facilité. Car il est faible, préfère rêver et se dire qu’un jour peut-être il le fera …
Oh, ça tombe bien, ça me permet de finir par un autre Top 5 de Melle C :
Top 5 des destinations favorites (où j’aimerai vivre un temps j’imagine) :
New York
L’Amazonie
Londres
La Crête, ou une île paisible dans le coin
Les Galapagos