l'eurodéputé Vincent Peillon a estimé que "l'objet" des jours et des mois qui viennent pour le PS "ce n'est pas 2012", prenant le contre-pied de Ségolène Royal, dont il est le bras droit, cette dernière ayant affirmé clairement ses ambitions pour la prochaine présidentielle.
"L'objet des dix jours qui viennent et des mois qui viennent ce n'est pas 2012, c'est d'abord de rassembler le Parti socialiste, de lui donner une cohérence et, si nous le pouvons, d'accomplir sa rénovation", a déclaré M. Peillon.
Rénovation? Ce mot est tellement utilisé dans le camp socialiste qu'ils devraient changer le nom du parti en "Le Parti de la Rénovation". Cela fait un an et demi que les responsables politiques de gauche parlent de rénovation. Si nous transposons le branche politique à celle du bâtiment, la maison socialiste va ressembler à un palace.
Cohérence? No comment, il suffit de contempler le dernier mois au PS pour comprendre qu'ils ne connaissent ce mot de "cohérence" qu'en le lisant dans le dictionnaire.
La démarche de Ségolène Royal est "certainement légitime puisqu'elle a été notre candidate à la dernière élection (présidentielle) mais ceux qui la soutiennent, dont je suis, et ceux qui dans ce congrès se sont engagés à côté d'elle n'ont pas d'abord cette préoccupation à l'esprit", a insisté M. Peillon.
Peillon, un ami qui vous veut du bien! Un petit conseil citoyen Monsieur l'Eurodéputé : dites lui qu'elle est ridicule! En effet, si personne ne lui dit elle continuera et en 2012 elle se prendra un rateau électoral mais telle une masochiste elle se projettera en 2017. Ah oui et dites lui aussi que son avenir politique ne dépend que d'elle alors que notre quotidien, oui nous la France d'en bas, ne dépend que de vous tous.