En 2004, Athènes a accueilli les Jeux Olympiques. Certes, quelques semaines avant la cérémonie d’ouverture, tout n’était pas fini-fini, et les cassandre de service cassaient comme il se doit du sucre sur le dos des Grecs, ces Méditerranéens qui ne seront jamais prêts. Les Méditerranéens furent prêts, les JO eurent lieu sans le tintouin de ceux de Pékin quatre ans plus tard, et on n’en parle plus. Sauf que, quand Pékin s’est mis à son tour à bricoler du stade haut de gamme et à creuser de la piscine, l’expérience grecque a servi. Des liens se sont noués entre les deux patries unies par l’olympisme, et cela a aboutit fort récemment à un contrat entre une entreprise chinoise et le port à conteneurs du Pirée, celui-ci voyant sa gestion confiée à celle-là.
L’entreprise en question se nomme Cosco, et a du débourser plus de 4 milliards d’euros pour pouvoir s’offrir le plus grand terminal portuaire du Pirée pour une durée de 35 ans. A ce jour, ce port voit transiter 1,6 millions de conteneurs par an, une brêle comparée aux 7,5 millions de Rotterdam (1er port européen, parmi les trois premiers mondiaux), mais un port important tout de même. La société Cosco entend bien au-moins doubler le traffic, ce qui suppose d’importants travaux d’agrandissement et de restructuration du port.
Et dire que, bien que n’en ayant vraiment vu qu’une partie consacrée à la plaisance, je trouvais déjà ce port du Pirée gigantesque …
Source : Aujourd’hui la Chine
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