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UMP,MODEM,PS, comment sortir le pays de la crise

Publié le 27 novembre 2008 par Gilles74
 Pour  comprendre  la  situation  présente  mais  surtout  pouvoir  imaginer   des  pistes  de  solution, livrons  nous à une  étude  de  facteurs  que  chacun  peut  comprendre.     à  partir  de  données  que  chacun  peut  aisément  vérifier (facteurs  déterminants , imaginons  alors  plusieurs  solutions  de  sortie  de  crise  du  pays  à échéance  de 4  ans  au mieux.    Pour  chacune  de  ces  hypothèses  comparons  la  aux  différents  facteurs identifiés  en préalable.    Tirons  en  alors  les solutions moyennes  qui  s'imposeront  et proposons  alors  une  planification  de leurs  mise  en oeuvre  en  répondant  alors  aux  questions :    Comment?     Avec  qui  et  avec  quoi  ?        COMBIEN ?       et  surtout  quand?         Identification  des  facteurs  déterminants:   1/ La  réalité  de  la  crise  financière  vécue  est  incontestable   2/ La  cause  préalable  qui  était le  début  d'une  récession  économique, sera  amplifiée  et  accéléré  par la  crise  financière.     3/  La  FRANCE  est  en  état  de  faillite, à savoir  que  ses  dépenses  obligatoires  sont  supérieures  à  ses  capacités  de recettes  et  donc de   financement. (en clair  elle  vit  au dessus  de  ses moyens; 54%  de  prélèvements  obligatoires  sur  le  PIB  du  pays, avec  25%  de  déficit  annuel  de  son budget  depuis 1981, soit 50 milliards  d'euros  et  une  dette  constituée  depuis 1982  de plus  de 1300 milliards  d'euros.)   4/  Les  taxes  qui pèsent  sur l'emploi  (taxes  patronales  et celles  des  salariés, représentent  un  doublement  du  salaire  net,  soit  pour 1000€  perçus, 2000€  déboursés  par  l'entreprise y  compris  la  part  du  salarié) et  celles  des  sociétés  (33%  du bénéfice  contre moins  de 10% ailleurs) à  titre  de  comparaison dans les  pays  voisins, pour 2000€  déboursés  par  l'entreprise, 1500€ nets  au  moins  reviennent  au  salarié.   5/  La  part  des  improductif  est la  plus  élevée  du  monde  occidental.    Soit  un ratio  de 1 productif  pour 5 improductifs alors  que  l'équilibre   est  atteint avec  au  moins 2  sur 5.   65 millions  de population,   28 millions  de population  active  dont  seulement 16 millions  produisent  dans  le  privé (productifs  réels 15 millions  avec  les  temps  partiels imposés).   improductifs: 12 millions  dans  la population  active  (ne  créant  aucune  richesse, emplois  fonctionnels  et  de  services)   5,5 millions  de  fonctionnaires, 1,5 million  d'emplois   associatifs  financés  par l'impôt, 4 millions  d'inscrits  à l'ANPE  dont  2 millions  de  chômeurs correspondants  aux  critères  de l'ONU. 1 million  de  Rmistes Jeunes  de  moins  de 20 ans  14 millions (700 000 naissances  par  an) Étudiants  (théoriquement  inclus  dans  la population  active) 3 millions Retraités  et  pré  retraités  (1 million)   23 millions NB  sur  les 16 millions  d'emplois  du  privé, 3 millions  correspondent aux  emplois  des  patrons, 3 millions  sont  des  temps  partiels  non  choisis  dont 80%  sont occupés  par  des  femmes  majoritairement  seules  et  chefs  de famille. soit  l'équivalent  de moins  de  deux  millions  réels  productifs) 14 millions  deux  cent  mille  emplois  du  privés  se  concentrent  dans  les toutes petites  sociétés  de moins  de 50 salariés  dont 6 millions dans  les 93%  de nos  sociétés  qui  comptent  moins  de 20 salariés.   6/  Les  grands  groupes  Français  ceux  du CAC 40  et  les 2000  entreprises  qui  comptent  plus  de 500 salariés  en  FRANCE n'appartiennent  plus  aux  français  du  fait  de l'ouverture  de  leur  Capital en 1982  par  FABIUS  (interdit  jusqu'à  cette  date afin  de ne  pas  être  spolier  des  taxes  si nécessaires  à l'état)   Cette  dérive  a  pour  conséquence  le  paiement  de  dividendes exorbitants  aux  actionnaires  dont 60% sont  des  étrangers  et  plus  particulièrement  des  fonds  de  pension US. L'autre  conséquence vécue  par  les  salariés  se  matérialise  par la  baisse  de 10%  de la  masse  salariale  vers  les  dividendes  des  actionnaires.   7/  160 000  jeunes  sortent  du  système  éducatif  sans  aucun  diplôme,  et 70 000   savent  à peine  lire  et  écrire.   8/  L'université  déverse  chaque  année 230 000 diplômés  d'une  licence  au moins (bac  plus 3 inutile  sur  le  marché  européen  et  mondial)  alors  que  le  flux  réel de  recrutement  des  cadres  est  de moins  de 100 000 postes  par  an  en FRANCE. (28 millions  de population  active, 15%  d'emplois  de  cadres, 40  ans de  travail) dont  50 000 réservés  aux  diplômés  des  grandes  écoles,20 000  en recrutement  interne, 15 000  liés  au  recrutement  de  cadres  juniors  au  chômage  et 15 000  postes  seulement  pour  les  jeunes  diplômés  de nos  petites universités.   9/    La  taille  de nos  entreprises  trop  petite (pour  ne  pas  dire minuscule) implique  un  surcroît  de  travail  pour  ceux  qui  s'y  trouvent  et  interdit le  recrutement  de  cadre.   99%   moins  de 50 salariés, 96%  moins  de 20 salariés, 93% moins  de 9 salariés, 87% moins  de 4 salariés et 67%  sans  aucun  salarié. 27 000  entreprises  soit 1%  du total  comptent  plus  de 50  salariés  et  seulement 2000  entreprises  en  comptent  plus  de 500.   10/  le  déficit  de la balance  commerciale  atteindra cette  année  un record historique   70 milliards  d'euros, cumulés  aux 52 milliards  de  déficit  budgétaire  en 2009.   Déficit  du  essentiellement  à l'absence   de  compétitivité  de nos  PME  et à l'impossibilité  qui  leur  est  faite d'aborder  l'export. En  effet  les  pratiques  japonaises, US, BELGES, Allemandes  montrent  que  seules  les PME  dont  la  taille  parvient  au  moins à 50  salariés  sont  capables  avec  une  aide  réelle  de l'état  d'aborder  l'export  avec  des  chances  de  succès.   30 000  nouvelles  PME  sont  accompagnées  chaque  année  en ALLEMAGNE,  alors  que  la  FRANCE  ne  compte  au  total  que  de moins  de 27 000  entreprises  de plus  de 50 salariés.   11/  Les  dérives budgétaires  de la  FRANCE  depuis 1981 ont  eu  pour  conséquence la  suppression d'un million  d'entreprises  (PME) Ce  fait  cumulé  aux  charges exorbitantes  qui pèsent  sur  celles  qui existent  encore impose  de  maintenir plus  de 8 millions  de  personnes  en  situation de  précarité  sociale.   (7 millions  de  Français  survivent  avec  moins  de 847€  par  mois)   12/   La  recherche  publique  Française  est  comparativement  à  sa  population  la plus  nombreuse  et  la  plus  coûteuse  du  monde. CNRS, INSERM,INRA  etc.. 55 à 60 000 chercheurs  tous  fonctionnaires. (celles  qui  cherchent mais  comme  disait  le  général  DE  GAULLE  devrait  trouver  plus  souvent) En revanche  la  recherche  privée surtout  dans  les  PME  est   la  plus  faible  de l'OCDE. avec  moins  de 0,2%  de  son CA  investi  en RD.   13/  nos  emplois  industriels  qui  représentent  encore 19 %  de nos  emplois  sont  mortellement  menacés. soit  au  total plus  de 5 millions  de  postes  salariés.   Nous  subirons la  crise  et  ses  effets  mais  plus  encore  nous  serons incapable  dans 4  ans  seulement  de nous  préparer  à  la  reprise  économique  qui s'effectuera  dans  une guerre  économique  totale.  prenons  l'exemple  de  l'industrie  automobile  (déjà   décrit  sur  le  blog). Elle représente  7 à 800 000  emplois.  mais  il  convient  d' y ajouter  plus  de  deux millions  et  demi  de postes  de  sous-traitants   soit près  de 3 millions  et  demi  d'emplois.   47%  de marché  National  est  déjà  représenté  par  l'achat   de  voiture  étrangères  en FRANCE  en 2007, la  cause  essentielle   réside  dans  des  prix  inférieurs  de 30%  à  ceux  des véhicules  fabriqués  en  FRANCE.   dans  les  deux  ans tous  les  états investiront  massivement  dans cette  industrie  pour  préserver les  emplois  qui pourront être  sauvés.   Comment les  marques  FRANÇAISES  pourront  elles  demain  offrir  sur  le  marché  des  véhicules  à caractéristiques  identiques mais  à  des  prix  de vente  inférieurs  à leurs  prix  de fabrication?  prix  qui seront imposés  par  les  concurrents?  les  subventions  d'état  pourront  elles  longtemps  soutenir  cette industrie  en  clair  les impôts  devront  ils  payer  la  différence  de  coûts  de fabrication  pour  maintenir  ces  emplois?    la  réponse  est  connue  d'avance, nos  parts  de marché  s'écrouleront  avec  sans  doute 90%  de notre  marché pris  par  de  futures  voitures  étrangères  à bas  coût offertes  en 2009 ou 2010 à moins  de 6000€  l'unité. (sans  prendre  en  compte  les  effets  désastreux  sur  le  marché  de l'occasion  en FRANCE 5 millions  de voitures  pour  2 millions neuves)   14/  L'AUGMENTATION  inéluctable du  CHÔMAGE   La  préparation  des  plans  de licenciements   des  entreprises  de  plus  de 100  salariés  dépassent   déjà  depuis  le  début   de  septembre  plus  de 100 000 postes  programmés  d'ici  la  fin  de l'année. (informations  diffusées  dans  la presse  locale; voir  article  prémonitoire  publié  sur  ce blog)   En  toute  logique  ce  seront 4  fois  plus  d'emplois  qui  seront  condamnés  avec la  mise  en  faillite  de  très  nombreux  sous  traitants   qui  concernent  des  PME  de moins  de 9 salariés.   Cumulés  avec  les défaillances  de l'automobile  et  celles  de  la  construction  immobilière où  plus  de 250 000  emplois  sont irrémédiablement  condamnés, nous  parviendrons de manière  quasi  certaine  à près  de 750 000  emplois  qui  seront  supprimés  au  cours  des  prochains  mois de manière inévitable.   Ce  ne  sont  pas  des  hypothèses  mais  le  total  arithmétique  simple d'une  réalité  que  refuse  de  prendre  en  compte nos  dirigeants  devant  le  peuple.   Ce  silence  leur sera logiquement  reproché au  cours  des  prochains  mois  avec  les  tensions  sociales inéluctables   qui  se  produiront. Pire  encore le  peuple  les  rendra  responsables  de la  situation  dramatique  dans  la  quelle   ils  se  retrouveront.   15/  l'AUGMENTATION  inéluctable  du  chômage  technique   Avec  un ralentissement  généralisé  des  échanges  au niveau  mondial, les  grands  groupes  toujours  très  réactifs   dans  ces  circonstances,  adapteront  leurs  production mais  tariront complètement  leurs  commandes vis  à vis  de  leurs  sous traitants. Aucune   autre  alternative  ne  sera  possible  en  dehors  du  licenciement   que de  réduire  la  production  et  donc d'utiliser  le  chômage   technique  afin  d'adapter  les  dépenses  aux  revenus  des  entreprises  au  risque  sinon  de  déposer  le bilan    et  de mettre  la totalité  des  salariés  au  chômage. Cette  mesure  s'étendra  à  tous  les  secteurs  de l'économie  et  plus  encore  dans  le  tourisme et  les  services  car  chaque  entreprise  réintégrera tout  service  jusqu'à  présent  externalisé   en utilisant  ses  propres personnels  en  chômage  technique. les  effets  concerneront  au  pire 4 à 5 millions  de  salariés  qui  seront  ainsi  privés  de 20,30 ou  parfois  même 50%  de leur  revenus.   16:  LA RÉVOLTE   EXPLOSIVE   et  PROGRAMMÉE  DES  BANIEUES   les  premiers  touchés  par  les  effets  de  cette  crise  qui ne  fait  que  débuter, seront  tout  naturellement les  plus  fragiles.  Ceux  qui  par  construction  ont  été  entassés  dans nos  banlieues  depuis  le  départ  en 1980  des  cadres  et  des  agents  de maîtrise   dont  les  enfants  sont aujourd'hui devenus  cadres à leur  tour.   Les  effets  de  la  montée  du  chômage,  (les  intérimaires ne  trouvent  déjà  plus  de poste), cumulés  aux  baisses  de  revenus liées  au  chômage technique, à  la  diminution  des  aides  sociales  qui  résultera  du  manque  de générosité  des donateurs  habituels  créeront  des  conditions  explosives. Que  pourra  faire  le  gouvernement  le  soir  de Noël ,  de  février  ou  de pâques  face  à  ces  explosions populaires? Révoltes  populaires  qui  se  traduiront  inévitablement  par  des pillages  de magasins  et  non  seulement les incendies  habituels.     QUE  POUVONS  NOUS  FAIRE  et  que  devrons  nous  faire?   il  existe  deux  types  de  solutions:   1/   L'URGENCE  (tactique)   Celles  tout  d'abord  qui  font  face immédiatement  à  la  crise.  nous  les  appelleront  conjoncturelles  ou  pragmatiques.   Elles  permettent  de  faire  face  à l'immédiat  à l'image  des  ONG  qui interviennent  dans  une  catastrophe  humanitaire.    utiles  certes  elles ne  règlent  en  rien  les  causes  ni  l'avenir  des populations.   2/   Les  STRATÉGIQUES    Les  secondes,  celles  que  nous  qualifieront  de  stratégiques.  Celles  qui  s'inscrivent  dans la  durée  avec  des  perspectives  et  donc  des  objectifs  clairs  qu'une  planification  rigoureuse rendront  réalisables.     La  suite  demain sur  le  blog.............

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