À Murcia, au sud-est de l'Espagne, le juge Fernando Calamita pourrait être suspendu de ses fonctions pour une période de 18 ans et condamné à une peine de prison de 9 ans si le tribunal suit la réquisition du Parquet. Quel est donc le crime commis par ce juge ?
Durant des mois le juge Fernando Calamita s'est opposé à l'adoption d'une enfant, née par insémination artificielle, par la conjointe de sa mère biologique. Il a retardé la procédure, contestant la légitimité de cette adoption et invoquant le risque pour l'enfant mineur de vivre au sein d'un foyer homosexuel. Le juge Calamita avait même saisi le tribunal constitutionnel, en dénonçant le "mariage" homosexuel. Face aux juges du tribunal supérieur de Murcia, devant lesquels il comparaissait, il s'est courageusement défendu en invoquant l'intérêt de l'enfant et a déclaré à la sortie du tribunal :
"Les enfants ont besoin d'un père et d'une mère. Un homme et une femme se complètent et non pas deux femmes homosexuelles. Les enfants de gays sont des cobayes humains."
Le jugement sera rendu le 3 décembre.
Ce juge est courageux. Nous sommes entrés dans l'ère des nouveaux martyrs...
Philippe Carhon (via e-deo)