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Friday night lights : 1.21 Best laid plan

Publié le 28 novembre 2008 par Tao

Avant dernier épisode de la saison 1 pour Friday night lights. Pourtant on ne ressent pas l’effervescence à l’approche de cet événement et c’est sans doute cela le secret de Friday night lights, son côté naturel et son réaliste sans artifice. A l’image de cette grande scène du banquet des Panthers où chacun passe devant le micro pour sortir l’une ou l’autre blague et anecdote. On sent la passion de toute la ville pour son équipe de football, cet espoir mais également ce côté bon enfant et paternaliste. Tami est le personnage qui m’a le plus ému lors de cette soirée, elle est à la fois marrante et émouvante. On la sent profondément amoureusement de son mari mais aussi très attachée à la ville de Dillon et à ce qu’elle a su y construire. On peut ainsi comprendre pourquoi elle désire rester alors qu’Eric a accepté ce nouveau travail à Austin. Les arguments du coach se valent aussi, s’il va travailler là bas et que sa famille reste à Dillon, c’est une séparation de fait. Et il sera d’une manière ou d’une autre exclu car à terme Julie et sa mère auront recrée une vie à elles deux. Bref il faudra concilier l’inconciliable pour les Taylor alors que le match pour le championnat approche et sera à n’en pas douter le point central du season finale.

Tyra a finalement une bonne intrigue. Si je n’ai jamais douté du potentiel du personnage, celle ci n’a jamais eu de grandes intrigues mais tout ce qui tourne autour de la tentative de viol de l’épisode précédent et superbement mis en scène. C’est dur et réaliste les performances des trois acteurs impliqués dans cette intrigue sont magnifiques. A nouveau Connie Britton brille par sa justesse et sa retenue mais Jesse Plemons (Landry) m’a également surpris. Les larmes dans ses yeux quand il va parler à Tami de ce qui s’est passé, j’ai trouvé cela vraiment très fort émotionnellement. Si on analyse un peu plus, on se retrouve dans un classique triangle amoureux, le mec timide n’osant pas avouer ses sentiments à la rebelle du coin préférant sortir avec le sportif vedette de l’équipe de foot. Une intrigue très classique comme on a pu en voir dans la saison 3 de Dawson avec Pacey et Joey. Il y a pourtant de grandes différences de ton et cela se fait dans les détails. Pas de musique poussive ou de gros plans. Bref pas de mélo drame. D’autant que cela ne constitue pas le cœur de l’intrigue de cet épisode.

Les Garrity finissent par prendre la décision de divorcer. J’ai trouvé cela assez plat, Lyla joue son rôle de reine du drame et ça en devient exaspérant. Ses frères et sœurs, au moins ne disent pas un mot. En même temps, ils sont là pour jouer les figurants et non pour avoir un rôle actif. Il aurait dû en être de même pour Lyla. Pour avoir un tableau complet, elle tombe sur Suzy et Jason en train de s’embrasser. Au moins j’espère que maintenant tout est terminé entre eux et qu’ils arrêteront de me prendre la tête. C’est d’autant plus un soulagement que j’aime bien Suzy et au moins avec elle, Jason n’a pas sans arrêt cette pression sur les épaules.

Par contre Street prend gravement la grosse tête quand il parle à Saracen. Il se voit déjà dans le rôle du super coach et si on prend cette direction pour la saison 2, Jason n’aura pas fini de m’énerver. Oui, il était un bon quaterback, oui son accident est malheureux. Mais est ce une raison pour le traiter comme le Messie ? Celui qui a toute les réponses pour gagner le championnat ? En remettant Jason en place pour aider Matt, c’est un peu comme si le coach reniait tout ce que Saracen a fait durant la saison. Il n’a pas besoin d’être les jambes que Jason n’a plus. On en revient finalement à une réplique du début de la saison, il n’est pas Jason Street, il ne le sera jamais. Mais peut être est il mieux que lui, tout simplement. Car Matt est un gars simple, là où même en fauteuil roulant, Jason est d’une arrogance sans pareil.

Parlant l’arrogance, parlons du Smash. L’homme qui parle de lui a la troisième personne. Ça ne l’empêche pas d’être un personnage très sympathique et sa romance avec Waverly est mieux traitée dans cet épisode. Et le secret est dans de simplicité. C’est tout simple mais ça marche.

Fin de saison oblige, on clôture les petites intrigues en cours et on demande gentiment à Brooke Langton de s’en aller. La jeune femme reprend ses esprits et rompt avec Tim, ce qui était la meilleure chose à faire. Maintenant Riggins n’a semble t’il pas renoncé à être l’ami du petit Bo. A mon avis, il reste encore une partie à cette histoire pour qu’elle s’achève. Je ne sais pas comment mais je ne vois pas cette histoire se terminer juste là dessus. Et puis je le répète, même si ce n’était pas la storyline du siècle j’ai bien aimé celle ci.

Au final, après nous avoir fait peur durant quelques épisodes, FNL se replace comme il le faut à l’approche du touch down final. Tout est dans l’émotion et la simplicité. Ce sont les petits gestes qui comptent comme de voir Eric prendre Tami dans ses bras. C’est sans doute ce que je retiendrai de la saison 1 de Friday night lights, l’authenticité de ses personnages. Ils incarnent tous des gens que l’on pourrait croiser n’importe où. On pourrait facilement croiser Tami au super marché et le vendeur de voiture sur la chaussée est aussi grande gueule que ne l’est Buddy Garrity. Il y a une vraie proximité entre les personnages de la série et le public et cela est finalement assez rare. C’est sympa de regarder 24 ou Desperate housewives, mais on ne croise pas en rue une Gabrielle Solis hyper glamour, ni un Jack Bauer super entraîné au combat. Il me restera maintenant le dernier épisode à regarder, la grande finale de l’état. Et je me vois obligé de faire un petit pronostic sur l’issue du match. Un choix difficile, mais je dirai que l’on va se diriger vers une défaite des Panthers en finale. Je pense qu’au niveau du scénario se serait plus intéressant. Même si une victoire en forme d’happy end so american n’est pas à exclure, mais j’y crois moins.



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