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Toulouse remet Bayonne à sa place.

Publié le 28 novembre 2008 par Ansolo

On attendait un gros match et on a plutôt été servi ce soir. Les Bayonnais ont été vaillants et n'ont jamais baissé les bras. Ils ont d'ailleurs privé Toulouse d'un bonus offensif. Mais le Stade était trop fort.

La partie a été rythmée, engagée, parfois un poil trop (Rob Linde a pris dix minutes de frigo pour un déblayage quelque peu agressif). Mais globalement, on est resté dans le "viril et correct".

La première mi-temps a été équilibrée, mais les locaux ont logiquement fini par dominer leurs hôtes. Que voulez-vous, quand un international Toulousain sort, il est remplacé par un autre international. Inutile de chercher beaucoup plus loin les raisons du succès. Frédéric Michalak donne l'impression de trouver peu à peu ses marques, à la main comme au pied (car il sait buter, si vous voyez où on veut en venir...). Son entente avec "Lord" Byron Kelleher devient très intéressante. Ajoutez à cela la parfaite maîtrise du pack rouge et noir, pourtant opposé à une pointure du Top14, et vous comprendrez que l'attaquant Toulousain est du genre choyé, repus de ballons.

On pourra peut-être noter, de ci de là, une propension coupable à taper des chandelles quand cela ne s'imposait pas forcément. Mais on ne fera pas la fine bouche. On a vu un bon match et la confirmation de la forme toulousaine. Guy Novès disait ses joueurs fatigués, mais cela ne s'est pas beaucoup vu. Le Stade a réaffirmé sa domination actuelle et rappelé à Bayonne que malgré ses (gros) progrès, le chemin de l'excellence est encore long.

Pas sûr pour autant que malgré la défaite assez lourde (32-11) l'Aviron Bayonnais reparte franchement déçu d'Ernest-Wallon. Car les Basques ont affiché de la solidité, de l'envie et un collectif taillé pour tutoyer l'Europe (la vrai, pas la Consolante que personne ne veut disputer sérieusement...). Le manque de variation dans le jeu offensif des ciel-et-blanc et les difficultés rencontrées dans les phases statiques (mêlée surtout, et touche) ont perturbé les intentions bayonnaises. Mais franchement, on est loin du Bayonne d'il y a seulement deux ans. Les progrès sont là.

Souhaitons que les autres rencontre de cette 12ème journée épousent le même enthousiasme !


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