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Les charmes féminins en spectacle.

Publié le 29 novembre 2008 par Ttiger

Ce spectacle de danse moderne donne l’occasion, aux 4 danseuses de la compagnie Mandala Sitù, de se frotter sur l’univers érotique du chorégraphe Dave St-Pierre. L’attention sera rapidement attirée par la “Lapinette” qui occupe le rôle principal dans ce spectacle. Vêtue seulement d’un bas-culotte, de souliers à talons hauts et d’un attirail de lapin (queue et oreilles), elle nous rappellera les bonnies du Playboy ou encore une version érotique d’Alice au pays des merveilles. Les étapes de la vie d’une femme (avant, pendant et après le mariage) dans un monde d’hypersexualisation, d’individualisme et de compétition, sont exposées et forment le fil conducteur de ce spectacle. Des milliers de balles de tennis, maintenues en place par des 2″X4″, formeront une surface sur laquelle pourront rouler des planches. Lapinette est très active et démonstrative alors que les 3 autres danseuses adopteront, la plupart du temps, un regard inexpressif, sauf lors d’une compétition. Une certaine interaction, avec des spectateurs sélectionnés par Lapinette, aura aussi lieu.

Un des points forts de ce spectacle est présenté sous une forme d’exibitionnisme mécanique. Sous un éclairage rouge et devant une source lumineuse, trois danseuses complètement nues entrouvent lentement les cuisses, pour finir par faire le grand écart en exibant du même coup leurs vulves. Alors que cette image est agréable pour les yeux, une sonnette d’alarme (warning?) nous casse les oreilles avec ses décibels. La musique électro peut sembler agressante par moments mais ce spectacle était plus sage que le spectacle précédent de Dave St-Pierre (Un peu de tendresse, bordel de merde). Impossible pour ces 4 danseuses de compétitionner avec les 20 danseurs du spectacle précédent de ce chorégraphe. On retrouve un air de parenté entre ces 2 spectacles car les cris stridents sont aussi présents et la surface roulante formée par les balles de tennis peut rappeller la surface glissante du ballet aquatique formant la fin du spectacle «Un peu de tendresse, bordel de merde».

À la fin de «Warning», l’utilisation non sportive d’une arme à feu m’a déplu car cette image revient trop souvent lors des spectacles sur scène et aussi au cinéma. Il reste que j’ai toujours apprécié la nudité lors des spectacles et «Warning» m’en a mis plein la vue. C’était sûrement le spectacle le plus anatomique de tout ceux que j’avais vus jusqu’à maintenant. D’une durée dépassant 1¼ heure et devant une salle archi-comble, ce chorégraphe, que l’on ne pourra jamais accuser de “niaiser avec le puck”, a maintenu sa réputation pour ce qui est de la provocation et de la nudité en spectacle. Les spectateurs accèdent à leurs sièges alors que les 4 danseuses sont déjà sur scène et débutent le spectacle très lentement

28 novembre 2008, 9:44
Par: Normand Parisien
source: Voir.ca


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