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Jean d'ORMESSON

Publié le 29 novembre 2008 par Iti1801

Qu'on se rassure : non, Jean d'ORMESSON n'est pas mort (ce qui est souvent le cas des personnes dont le nom est le titre de l'article dans mon blog : qu'on se souvienne de Jean-Pierre VERNANT, d'André MALRAUX, du Che ou encore de GAINSBOURG ). L'article qui suit n'est qu'un préambule à la pseudo-critique de son dernier livre.

De Jean d'ORMESSON, donc, je ne connaissais que l'oeil bleu blanc, le sourire souvent espiègle et l'extraordinaire érudition littéraire.

Plus sérieusement, si je n'avais encore rien lu, je connaissais l'écrivain depuis une bonne dizaine d'années déjà. Depuis sa série documentaire (sur la Cinquième à l'époque me semble-t-il) sur une autre histoire de la littérature française (ou un truc du genre) et de sa désormais fameuse (pour mon frère et moi du moins) anecdote sur le nègre du nègre du nègre de DUMAS. Celui-ci s'inquiétait du décès soudain du nègre de son nègre et se demandait comment il allait pouvoir publier à temps pour le journal, une histoire qu'il suivait de loin. Heureusement pour lui, le nègre du défunt, n'étant pas au courant de la disparition de son « supérieur » publia comme si de rien n'était et envoya le feuilleton en heure, ce qui sauva le maître. Dit comme ça, ce n'est pas très compréhensible, mais il suffit de s'imaginer l'œil rieur et le rire communicatif lorsqu'il raconte.

Et ensuite, plus rien... si ce n'est que j'apprenais d'abord que le présentateur était un écrivain que je cataloguais à l'époque de mondain (horresco referens, je me rends compte maintenant), qui fut en son temps directeur du Figaro.

Longtemps, je le reconnais honteusement, je me suis figuré un écrivain de second ordre qui ne devait sa célébrité qu'à une obscure introduction dans les milieux concernés due à sa (demi-) particule.

Puis, je découvris que le sieur fit Normal Sup' (excusez du peu) et ensuite (grâce à l'excellente série Empreinte sur France 5) qu'il fut secrétaire général du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'UNESCO, et qu'en son temps il publia un petit livre qui eut son succès : La Gloire de l'empire (que je m'empressais de noter pour le lire assez rapidement ; c'était il y a quelques mois et il est toujours sur ma PAL...) et surtout Au plaisir de Dieu sûrement son oeuvre la plus connue.

Dans la documentaire et le livre dont il sera question par la suite, Jean nous apprend qu'il n'a jamais écrit de lettres à aucun écrivain dont il appréciait l'écriture dans sa jeunesse, si ce n'est Paul VALERY (encore une fois, excusez du peu...). Je ne prétends pas ici lui écrire (je n'ai pas cette outrecuidance et je ne pense pas qu'il perde son temps à surfer sur la toile et quand bien même les chances qu'il atterisse ici sont si infimes... - mais si tel avait été le cas, je crois que l'essentiel a été dit dans cet article. Bien sûr j'y mettrai des fioritures et je soignerai le style, mais je ne vois pas pourquoi il daignerait me répondre...), simplement donner un aperçu des a priori que j'avais quand j'abordais cette œuvre.


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