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Agur tristesse...

Publié le 29 novembre 2008 par Ansolo
Blog de antoine-rugby :Renvoi aux 22, Agur tristesse...

Cette fois, il faut se rendre à  l'évidence, le Biarritz Olympique ne disputera sans doute pas les demi-finales du Top14. A moins d'un retournement de situation, et d'un effondrement de certains postulants. Mais c'est peu probable.

Pas "d'effet Gonzo" cet après-midi. Le jeu Biarrot est apparu à l'image du ciel basque : gris et bas de plafond. Au final, on se dit que le BO n'a soutenu la comparaison avec le Stade Français que dans un seul secteur : celui du maillot. Les hommes du président Martin arboraient un haut vraisemblablement imaginé par un cousin du créateur Parisien à l'orgine du trop fameux "tie and die" de la capitale.

Pour le reste, Paris, pourtant diminué, a inscrit la bagatelle de cinq essais à une formation basque impuissante. Le changement d'approche du match voulu par le nouvel entraîneur rouge-et-blanc ne s'est pas accompagné d'un accroissement d'efficacité offensive. Car face à Paris, les joueurs du BO ont plutôt mis la main sur le ballon. Mais ils ont buté sur le mur défensif érigé par les coéquipiers d'un Mathieu Bastareaud, de plus en plus à son avantage au fil des matches. L'inefficacité au pied de Dimitri Yachivili a sans doute beaucoup pesé sur le sort de la rencontre. Car le BO aurait pu compter 12 points d'avance si son demi de mêlée avait eu davantage de réussite. Patient et bien organisé, le Stade Français a inscrit deux essais de maraudes plus qu'autre chose, mais qui font autant de points que des essais à trente passes...

Voilà donc Biarritz 9ème. Et franchement, on ne voit pas bien comment Jean-Michel Gonzalez pourra redonner du lustre à ce BO devenu bien terne. L'impression est de plus en plus forte d'assister à une passation de pouvoirs entre les deux clubs phares du Pays Basque. Car s'il y a une grande similitude "comptable" dans les défaites de l'Aviron à Toulouse (32-11) et du Biarritz Olympique (32-13), il n'y a aucune comparaison possible entre la dynamique Bayonnaise et la spirale Biarrote.

Il parait difficile à Serge Blanco de bouleverser à nouveau un encadrement déjà bien remanié avec les arrivées de Laurent Rodriguez et de Jean-Michel Gonzalez. Il y fort à parier que désormais, le club va faire le dos rond, viser la qualification européenne, qui est loin d'être perdue, et chercher à poser les bases d'une reconstruction.

On ne peut pas parler de naufrage. Mais de galère, c'est certain...


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