Magazine Amérique latine

Pas le goût!

Publié le 01 décembre 2008 par Guillaume

Je sais, cela fait plusieurs jours que je vous ai laissé tomber, mais j’avais une bonne excuse: Double visite de France et du Pérou :-)

Donc, pas trop le temps de penser au blog et de suivre l’actualité. Et puis après les visites, vient la déprime post-visite, où on se sent seul, retour à la routine, au boulot, etc…et en plus il s’est mis à faire un temps de merde…ouinouinouin!!!!

Je ne vais pas vous raconter cette semaine, car elle n’a aucun intérêt pour vous et parce que cela ne vous regarde pas ;-) , le seul truc sympa à raconter c’est la soirée cuy qu’on a fait à la maison. Le cuy j’en ai parlé récemment dans ce blog.

Vu que dans les invités il y avait un autre blogueur, Patrick, qui en a très bien parlé sur son blog et bien pour ceux qui ne l’ont pas déjà lu le voici en intégralité! Je sais c’est facile de faire un post comme ça, mais puisque j’vous dis que j’nai pas le goût!

Pour manger des cuys, il me fallut tout d’abord me rendre à Palermo. Palermo c’est la zone bobo, à Buenos Aires, un truc pour les jeunes. Bref, à un moment donné, un bâtiment qui vous fait dire : vingt dieux, la belle église. C’est là.

Prendre l’ascenseur jusqu’au douzième étage.
À vrai dire, il y avait de l’inquiétude dans certains regards. Lui c’est Arthur, il n’en menait pas large. Son épouse avait préféré s’éclipser après l’apéro sous le prétexte qu’elle avait du travail à faire. Hahahaha…
Je préfère ne rien dire, je ne suis pas là pour cafter, mais l’excuse m’est apparue un peu suspecte. Ma petite chérie n’était pas là non plus, mais elle avait une bonne raison pour cela, une semaine de remise en forme en Uruguay.
La maîtresse de maison, c’est la fiancée à Guillaume, nous arrosa copieusement d’un pisco de sa préparation. Excellent le pisco, Péruvien certes, mais excellent. Là, je peux vous dire, petits joueurs s’abstenir, on a repiqué trois fois au truc, le litre de pisco a disparu.

C’est donc avec un certain optimisme que nous nous sommes assis autour de la table.
Les deux cuys provenaient directement du Pérou, et avaient passé la frontière subrepticement. Je ne vous dis pas la tête des douaniers s’ils avaient ouvert la valise. En centre de rétention directement !
Arrivé le premier, j’étais allé voir en cuisine, on ne sait jamais, la tête de la préparation. Une superbe sauce péruvienne, Paquisha style, une saveur et une consistance parfaite.
Autant vous le dire tout de suite, on a aimé. Une chair savoureuse et tendre, oubliez le lapin, c’est 100 fois meilleur. Si vos enfants ont un petit cochon d’Inde, n’hésitez pas à le sacrifier immédiatement. C’est un repas de roi.
Cerise sur le gâteau, je connais maintenant le mystère du cuy. Un petit os caché peut vous porter bonheur pour le reste de vos jours.
Et où se trouve-t-il ce petit os ? Dans l’oreille interne.
Je ne me souviens plus du nom de cet os en espagnol, mais je ne doute pas qu’un commentateur vous le donnera. C’est tout petit, m’a-t-on dit, microscopique, mais hier soir on a eu beau dépecer les deux têtes, ce qui représente quand même 4 oreilles, on n’a pas trouvé le fameux bidule. Il faut dire que l’oreille interne d’un cochon d’Inde ce n’est pas gros et pas facile à explorer.
On espère donc faire mieux la prochaine fois.

  

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Guillaume 7 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog