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Or dans la nuit de vendredi à samedi la température de la station météo la plus proche de notre destination prévue (Tai Long Wan) est descendue à 4 degrés! C'est un peu juste, surtout sans sac de couchage...
Changement de programme: nous allons étrenner le nouveau guide que je viens d'acheter en testant la balade qui mène à Double Haven... On m'en avait déjà dit beaucoup de bien.
Le point de départ est assez éloigné. Il faut prendre le MTR jusqu'à Tai Po puis rejoindre en taxi le village de Wu Kau Tang, point de départ du périple.
Nous ne sommes pas très en avance: il est déjà presque 13h et le livre annonce 5h de marche.... la nuit tombant vers 18h, il va falloir 'faire vite'!
Wu Kau Tang
Le second village, ou plutôt hameau, Kau Tam Tso, est complètement abandonné. Et pourtant les maisonnettes sont charmantes, et en plutôt bon état.


L'intérieur témoigne d'un abandon assez subit: tout est encore en place, nappes sur les tables, vaisselle empilée, photos de famille...


Plusieurs pièces sont dignes des musées comme la machine en bois ci-dessus, les cadres ci-dessous (j'aurais bien ramené la photo de HK!):


On s'imaginerait assez bien en week end dans ces petites maisons tranquilles


Un endroit vraiment calme et charmant:

A la sortie de ce village, tout signe de vie disparait et nous découvrons une immensité verte, sans aucune construction, sans bruit... Est-on vraiment à Hong Kong??

Evidemment, il y avait quelques marches


Lucie trotte en tête (Maxime encore un peu fatigué par sa semaine



Toujours le désert! Quel bain de 'zénitude'!


Au détour d'un virage, nous trouvons l'endroit rêvé pour pique-niquer:

Cette vue permet de découvrir une partie du Parc Maritime de Yan Chau Tong (Double Haven, en anglais


Le sentier descend ensuite vers le village de Sam A Tsuen en longeant la mangrove:

Même si loin de tout, il est possible de déjeuner en terrasse. Evidemment il ne faut pas s'attendre à prendre un expresso crémeux ou une belle coupe glacée

Ces maisons encore habitées (elles sont rares) sont entourées de hautes clotures et de barbelés par crainte des immigrants clandestins de la Chine voisine. Dès que la nuit tombe, tout le monde s'enferme chez soi.

Pour la petite histoire, les personnes qui habitent cette région sont généralement des hakkas ou descendants de hakkas, habitants parmi les plus anciennement répertoriés à Hong Kong. Ils parlent le hakka, une langue différente du cantonais.
Le chemin rentre dans les terres pour traverser une péninsule et rejoindre l'autre partie du parc.

A Sam A Tsuen, la terrasse 'fume'... et 'embaume' (


Nous trouvons encore une jolie maison, abandonnée mais plus isolée cette fois


Près de la seconde mangrove, un panneau nous rappelle les précautions à prendre pour préserver les espèces de la zone protégée:

Pour être tout à fait honnête, nous n'avons pas eu à nous contenir beaucoup car tout ce que nous avons vu c'est ça


Si on lève les yeux, je vous rassure, cela reste joli et cela mérite quand même le détour



Juste avant Lai Chi Wo, la végétation devient particulièrement surprenante. Des arbres me rappelent la guimauve enroulée sur les stands forains:



Le Derris s'enroule souvent autour d'autres arbres qu'il parasite mais il les tue rarement: ses branches cèdent même parfois.
D'autres arbres présentent des racines amusantes, en forme de fins murets. Elles permettent aux arbres de mieux s'ancrer dans les sols meubles comme c'est le cas ici.













A la sortie du village, deux autres arbres remarquables:





Quelques marches nous conduisent aux plus jolis points de vue de la promenade:




L'endroit idéal pour faire quelques révisions de saison:
Le soleil se couche déjà.

Lucie ne fait pas la fière lorsque nous traversons la forêt, très sombre


Nous avons de la chance: malgré la nuit tombée, un taxi nous attend pour nous reconduire à la gare de Tai Po

