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GEARS OF WAR 2 : le test!

Publié le 01 décembre 2008 par Lacoc
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boxgearsOfWar2.jpgIl y a 2 ans, Gears of War faisait l’effet d’une bombe dans le monde videoludique. Toujours exclusif à la Xbox 360 Gears of War 2 a débarqué ce mois-ci. Qu’en est-il? Les studios Epic ont il fait mieux que mieux? Voyons cela...
Même si c’est anecdotique dans ce genre de jeu, il y a un scenario... Alors que les Locustes qui menacaient les humains semblaient anéantis, voilà qu’ils reviennent encore plus forts et plus nombreux... pas de bol ça... Nous reprenons donc les “commandes” de Marcus Fénix, héros surarmé et son pote Dominic Santiago pour casser du Locustes... Ca reste donc simpliste pour une intrigue mais il faut dire que tout cela est fort bien orchestré par une mise en scène soigné, des cinématiques magnifiques et des dialogues cherchés et bien doublés. L’immersion est donc plus forte que le premier opus à ce niveau là. On se sent moins perdu dans un jeu où on se demande ce que l’on fait, où on va, etc..
Le moteur graphique Unreal Engine 3 qui a fait de Gears of War premier du nom l’un des jeux aux meilleurs graphismes ces derniers temps, remet le couvert pour offrir des effets encore plus incroyables, une profondeur de champs inégalée ainsi que des multiples ennemis à l’écran et sans ralentissements svp. On constate ces évolutions graphiques dans des niveaux extérieurs notamment où les paysages sont magnifiques et on voit au loin des troupes de Locustes jaillirent du centre de la terre par dizaines. Impressionnant...

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Au niveau du gameplay, on ne change pas une équipe qui gagne. Se mettre à l’abri derrière des murets et dégommer la menace est toujours l’axe principale de l’action. Mais on ne va pas s’en plaindre car c’est un mécanisme huilé qui a fait ses preuves. Un élément a toutefois été amélioré, celui de la tronçonneuse qui par une pression sur B vous permet d’en découdre efficacement au corps à corps. Elle vous permet également des vous frailler certains passages pour évoluer sur votre route. Autant vous dire, que la tronçonneuse et efficace et la bidoche vole dans tous les sens. Amis de la charcuterie, bienvenue! Pour faire dans la finesse, vous pouvez églament achever les Locustes gisants au sol où les choper par le col bac pour vous en servir comme bouclier. Poétique non?
Entre mitrailleurses ou autres sulfateuses, Marcus a à sa disposition, un panel de jouets tous aussi efficaces les uns que les autres. Certaines sont déjà connues des joueurs de Gears of War 1 mais d’autres innovent comme les grenades bien utiles, faciles à balancer, et que vous pourrez même coller ci et là pour qu’elles fassent office de mines anti-personnelles. Encore plus spectaculaire, le mortier vous permettra d’infliger à vos ennemis lointains, une salves d’obus qui tombent du ciel. Mais ici, il faut être tranquille, avoir le temps de charger la mûle et de viser juste. En coopération, ce mortier vous servira a dégager des passages pour votre collègue.
Il faut bien avouer que ces légères innovations techniques et d’arsenal semblent bien pauvres pour un deuxième opus qui a mit 2 ans à nous parvenir. Mais ce qui fait que Gears of War 2 réussit son pari, c’est la reprise d’une recette efficace dans un jeu aux environnements variés et magnifiquement réalisés. Entre la ville en ruine, des grottes infâmes ou encore des extérieurs en montagne, le dépaysement est garanti. En plus de cela, des épreuves aux commandes de mitrailleuses fixes ou des engins de guerre pimente le tout avec brillo. Les ennemis sont eux aussi variés et surtout plus ou moins nombreux. Ils seront parfois, comme je le disais plus haut, une bonne cinquantaine à débouler d’un cratere. D’autres sont des boss gigantesques qu’il faudra faire tomber à la manière de Resistance 2. On peut regretter cependant, alors que justement, certains passages grouillent d’ennemis, d’autres soient malheureusement trop vides et trop longtemps... c’est à dire que parfois, vous “zonerez” dans un environnement sans avoir un ennemi à tuer pendant de longues minutes, pour arriver enfin sur un troupeau à abattre... Les cinématiques nombreuses et ces passages dans actions diminuent considérablement l’expérience de jeu. Cet aspect s’atténue en fonction de la difficulté mais le mode standard reste assez vide en ce sens.

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Comme avant, l’intérêt de Gears of War 2 réside aussi dans la possibilité de progresser en collaboration en écran splitté et ça c’est fort joussif aussi car on avance forcément plus vite en réanimant le collègue en mauvaise posture.
L’innovation réel vient du mode multijoueur de Gears of War 2. Vous évoluez sur une map, en coopération (jusqu’à cinq en tout) ou en solo, où des vagues successives de Locustes vous attaquent. Le but est bien sur de survivre le plus longtemps possible ! Cet aspect du titre est excellent et permet de prolonger de bien belle manière l’aventure solo...
Sans révolutionner la série Gears of War 2 est le fidèle successeur d’un ainé qui était déjà presque parfait. Entre prendre le risque de de faire moins bien et celui de continuer une série bien partie, les développeurs ont préféré garder une recette qui fonctionne pour l’assaisonner un peu. Certes, c’est timide, mais tout à fait suffisant pour que les connaisseurs s’y retrouvent et s’y replongent avec délice. Le mode online apporte aussi une bien belle expérience. Gears of War 2 assure le coup pour une nouvelle fois, être LE jeu de la 360 qui mérite une place d’honneur au pied du sapin!

http://gearsofwar.xbox.com/


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