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Qui suis-je.
Avant-propos (même si ce qui suit en est aussi un... un propos... un propos avant-propos donc, plutôt).
C'est un drôle de rêve que j'ai fait cette nuit mes amis (Diantre ! Quelle inhabituelle familiarité ! Il ne m'étonnerait pas que Viviane soit derrière tout cela...C'est bon Viviane, tu peux sortir, on t'a repérée !), mais d'une drôlasserie toute paludéenne car si j'ai d'abord benoîtement rigolé (Hé Hé Hé !) c'est un rire bien jaune qui, maintenant que je suis parfaitement réveillée (si si), raisonne dans ma tête comme j'examine l'état de (non) santé de mes neurones en évidente sur-activité.Quel fut-il donc ce rêve (attention, ce qui suit est parfaitement vrai de vrai, non point de point non je ne fabule point) ? J'écrivais un billet d'humeur. Un mardinal qui, en toute modestie, était plutôt pas mal. De
ceux que l'on n'écrit qu'une fois dans sa vie. Une fois terminé je le
lus, le lus, le lus et quand je me réveillai... je l'avais oublié (ça va, pas de remarque désagréable je vous prie).
Ne me restait que le début de la 1ère phrase (tenue pour le moment
secrète, la procédure de dépôt à l'INPI n'étant pas tout à fait
finalisée). Moralité: j'ai deux jours et deux nuits pour le retrouver.
Ceci étant décidé, découvrons découvrir ce qui fait la Une de l'actualité aujourd'hui... Un animal discret utile aux régions fragilesEn concurrence avec les cultures et l'élevage bovin, le cheptel de brebis-mères a chuté de 31% en dix ans.
"201 950
têtes en 2006. La Manche regroupe la moitié des 200 exploitations ovines (2300 de plus de 10 moutons) recensées dans les deux régions normandes. Les statistiques officielles minorent le nombre de particuliers et exploitants et le nombre de têtes dans la région.Cheptel en forte diminution.
En concurrence avec les cultures et l'élevage bovin, le cheptel de brebis mères a chuté de 31% en dix ans.
Trois races locales et les autres.La Normandie possède trois races locales à petits effectifs, dans la Manche:
le cotentin, le roussin et l'avranchin. Les races les plus nombreuses,
en activité unique, en association avec les cultures, la viande bovine
ou le lait sont les sufolk, texel, île-de-france et charollais.
Organisation atomisée. Les groupements de producteurs sont multiples: Ovins 27 (qui a repris Bergers de Normandie, en 2007), Adpa 76, Agneau du bocage normand. Ils commercialisent ensemble, la marque collective certifiée «L'Agneau de pays normand». L'association des
éleveurs de la baie du Mont-Saint-Michel, le syndicat de défense de
l'AOC Pré-Salé des Havres du Cotentin, Normandie Viande-Bio,
rassemblent les autres producteurs.
Les abattoirs disparaissent.
La filière est handicapée par la fermeture ou les difficultés des petits abattoirs de proximité. En 2007, dix abattoirs normands ont abattu l'équivalent de 5 000 tonnes. L'arrêt de l'abattoir de Vire allonge le transport et complique l'organisation de la filière."
Source: Ouest-France