Du 3 au 9 décembre se déroule dans tout le Val de Marne le festival “L’oeil vers.. Israel” dans le cadre des journées cinématographiques contre le racisme pour l’amitié entre les peuples.
Dans nos villes le Festival se pose au Kosmos rue de la République à Fontenay.Le programme est très dense avec les principaux films israéliens sortis ces 2 dernières années en France. On sait qu’après les vagues de cinéma asiatique puis iranien, le cinéma israélien a été “le phénomène de mode” de ces dernières années avec un très grand nombre de titres, Va, vis et deviens, Beaufort, Kadosh, Les citronniers, Tehilim, Les sept jours etc…
Parmi tous ces films (je n’ai guère eu l’occasion d’en voir et j’espère être assidu au festival), un mot particulier pour “Danse avec Bachir”, évènement du dernier festival de Cannes, que j’avais vu cet été dans une projection débat à la Pagode à Paris.
C’est un film très particulier puisqu’il repose en fait sur une animation (avec quelques images). Sur le fond il est extrêmement complexe puisque s’il s’inscrit dans le cadre de la guerre de 1982 qui a opposé Israël à l’OLP sur le territoire libanaise et culmine avec les massacres des camps palestiniens de Sabra et Chatila par les miliciens chrétiens libanais -à courte, très courte, trop courte distance, des blindés israéliens.
Pour autant ce n’est pas un film politique mais un film sur la mémoire, le refoulement, comme tant de grandes œuvres (de Proust à Musil)….Bien évidemment la question qu’il pose est de savoir si des mécanismes individuels de mémoire et de refoulement s’appliquent aux peuples…
A méditer
David Dornbusch