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Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ?
Rien. Avec
cette pleine puissance,en
huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de
l'Europe peut-être.
Seulement
voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.
Dieu
sait pourtant que le Président se démène
: il
fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer,
il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est
le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.
L'homme
qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est
un carriériste avantageux.. Il
aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui
brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent,l'agio,
la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut
qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit
et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est
impossible
que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera
le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez,
la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que
celui
du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".....
Berluskozy est toujours en campagne, il vient de le prouver à Douai. Il emprunte à droite, à gauche. Il parle par exemple de demander aux représentants du personnel de donner leur avis sur l'opportunité de recourir à des aides publiques ( mais pas de donner leur avis sur l'usage qui en est fait)... Il promet de ne pas donner d'aide publique si délocalisation de l'outil productif... et de l'autre coté annonce des exonérations de
Bref, du Chirac. Ni plus ni moins. C'est ça la rupture. Bientôt Sarkozy nous annoncera un programme de transition à la sauce Trotsky. Il est omnipotent, s'agite et annonce tout et n'importe quoi. Ca va nous donner du travail à nous blogueurs de suivre toutes ces promesses en l'air...