Nicolas Sarkozy veut profiter du renouvellement de la direction du parti le 24 janvier pour y intégrer des représentants d'autres sensibilités, comme Éric Besson venu du PS. L'idée trouble bon nombre de membres de l'UMP, qui ont détesté l'ouverture au gouvernement. Mais Nicolas Sarkozy n'a pas l'intention de leur laisser le choix.
Déjà, le Nouveau Centre a accepté. Le Parti radical de Jean-Louis Borloo aussi.
En revanche, on n'entend pas parler d'un membre du FRS de Christine Boutin à la direction de l'UMP, encore moins du CNI, pourtant tous deux mouvements associés, ni du MPF. Quant au lobby homosexuel Gaylib, bien que bon nombre de membres de l'UMP souhaitent sa dissolution, l'UMP ne semble pas décider à s'en séparer. Les "Catholiques de l'UMP" sont, eux, inaudibles.