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La FRANCE se caractérise déjà par un manque d'adhérent à nos syndicats cas unique en Europe. Moins de 7% de l'ensemble des salariés . La majorité se retrouvent dans la fonction publique et au sein des entreprises nationalisées. Pour quelle raison les salariés Français boudent ils les syndicats sensés les représenter? La triste farce des élections qui viennent de se tenir avec près de 75% des électeurs potentiels qui ne se sont même pas déplacés traduit dans une certaine mesure le rejet de cette représentativité qui ne représente rien si ce n'est les syndicats eux mêmes. Il est vrai que sur les 3 millions d'entreprises Françaises (2,7 millions) 67% ne comptent aucun salariés. soit près de 2 millions d'entreprises 84% en comptent moins de 4 soit 2 millions trois cent mille. (300 000 en comptent de 1 à 4) 93% en comptent moins de 9 soit 2 700 000 96% moins de 20 soit la quasi totalité de nos entreprises et dont la loi n'impose pas de représentation syndicale. 1% seulement de nos entreprises comptent plus de 50 salariés et 2000 à peine y compris nos grandes multinationales dont le capital a été ouvert aux fonds de pension étrangers par la GAUCHE dès 1982, comptent plus de 500 salariés. La victoire de la CGT avec 30% de 25% de participants sur 7% seulement de salariés traduit malheureusement la réalité sociale de notre pays. ( soit 0,6% du monde salarial ?) Dans ces conditions les syndicats actuels sont ils légitimes? la loi ne devrait elle pas imposer un quota minimum de 50% au moins comme le pratiquent d'autres pays afin de valider un véritable choix et non une parodie de vote.