Où en sera la FRANCE en décembre 2009?
à la sortie de cette crise à l'horizon 2012 ou plus certainement 2015.
Scénario certes catastrophe, mais qui doit être pris en compte par nos dirigeants afin de préparer utilement le pays L'évolution de l'économie mondiale ne s'est pas conformée aux demandes du G 20 particulièrement divisé sur les règles à établir. Conformément aux prévisions de certains sans doute moins naïfs que les théologiens d'une finance régulée, les paradis fiscaux qui détiennent plus de 20 000 milliards de dollars ont été écartés de tout contrôle et de toute transparence. Les aides massives accordées par le Gouvernements des USA auprès de son industrie automobile n'aura cependant pas pu éviter une purge massive de plus de 50% des effectifs de cette industrie. Les fermetures en cascade de dizaines et voir de centaines d'entreprises de par le monde ont eu pour conséquence, le licenciement de près d'un million de salariés et de plus de 5 millions au sein des entreprises qui sous traitent cette industrie. La constitution de stocks fabuleux ajoutés à la mise sur le marché de véhicules Chinois et INDIENS à moins de 5000€ repose la question de la protection de nos frontières et l'instauration de droits de douanes pour protéger nos emplois résiduels. Le Plan Français à cet égard, s'il a bien permis une certaine forme de relance de la vente de véhicules neufs et moins polluants marque cependant l'ignorance des réalités, car seules les marques étrangères US et Chinoises ont tiré parti de cette mesure. En effet les prix des véhicules en stock a été avec l'aide du gouvernement US divisé par plus de 60% afin de parvenir aux prix pratiqués en CHINE et en INDE. La conséquences de cette mesure sur le long terme se traduira par une automatisation complète des chaînes de production US et la suppression totale des salariés. Seule cette mesure draconienne permise par les licenciements récents permettra à l'industrie Automobile des USA d'affronter demain le marché mondial et de reprendre sa place de leader avec des produits plus conformes à la demande en s'adaptant à la concurrence tout en supprimant totalement les coûts de main d'oeuvre. Le rachat des brevets détenus depuis 10 ans par la marque TOYOTA concernant les voitures hybrides et propres , par une fusion de ces grands groupes, leur assurent une avance technologique incroyable garantie par la maîtrise des marchés et la non concurrence liée aux brevets durant 10 ans. Toute l'industrie Automobile Européenne se retrouve de facto hors champ commercial dans cette nouvelle guerre économique que les états se livrent pour assurer leur propre survie. La seconde crise financière déclenchée au cours de l'été 2009 consécutive aux tensions provoquées par les frappes israéliennes sur les sites nucléaires de l'IRAN aura vu l'envolée du prix du baril qui dépassera les 300 $ avant de se stabiliser à 150$ en fin d'année. Cette seconde crise financière aura vu l'Europe et surtout la FRANCE perdre le contrôle de plus de 90% de ses quelques multinationales déjà contrôlées par les USA à plus de 50% depuis 1982. Les pays européens et donc la FRANCE ayant déjà abaissé leurs taux directeur à moins de 1% pour s'aligner sur les mesures de relance des USA se trouveront au cours de l'été 2009 confrontés à un manque total de liquidités déjà totalement engagées fin 2008 (et à crtédit pour ce qui concerne les pays les plus vulnérables dont la FRANCE). La contraction des activités de plus de 40% dans certains secteurs se traduira alors par les licenciements massifs consécutifs à un volume de faillites d'entreprises jamais atteint dans notre histoire. La faillite de certaines banques Européennes au cours de l'été 2009, que les états ne pourront plus sauver amplifiera le phénomène alors même que des soulèvements populaires monstres déstabiliseront nos vieux pays. Les prix agricoles ne seront plus protégés part la PAC ni les subventions accordées à l'export par la CEE. Décisions obtenues par le G 20 à l'encontre du protectionnisme agricole de l'Europe et des USA. Les réductions massives des aides de la PAC cumulées aux prix du pétrole et à ceux dérivés de tous les produits nécessaires à une agriculture intensive (engrais) frappera de plein fouet l'agriculture Française du fait que l'état ne disposant d'aucune marge financière ne pourra suppléer les manques de subventions. La crise qui était encore présentée en 2008 comme passagère et pouvant être jugulée en moins de 30 mois, montrera alors son vrai visage que nos dirigeants avaient refusé d'imaginer et surtout d'admettre. 2009 marquera le début réel de cette crise que tous les économistes considèreront alors comme la véritable mutation du monde et dont la fin ne pourra être envisagée qu'avant 2012 voir 2015. L'inflation déclenchée par les USA et les dévaluations continuelles permettront à ce pays qui représente encore 25% du PIB mondial d'éponger sa dette en la diffusant dans toutes les économies du monde à l'image des sub primes de 2006 et 2007. La nouvelle donne économique qui aura permis la consolidation des plus grands groupes mondiaux marquera l'avènement d'une guerre économique à outrance condition même de la suprématie et la survie de certains pays. Face à cette rupture, la France se retrouvera avec ses quelques 2000 sociétés de plus de 500 salariés qui seront entièrement passées sous contrôle US, sans aucun moyen d'exister dans le monde et tout particulièrement à l'export. Les micro entreprises résiduelles de moins de 50 salariés qui représentera comme aujourd'hui plus de 99% de son tissus économique lui interdiront l'accès à l'export et la condamnera un long déclin par manque d'adaptation aux réalités économiques du monde en pleine mutation. la réorganisation de l'état et la suppression de deux millions d'emplois au sein de la fonction publiques imposée par l'absence définitive de ressources financières liées au démantèlement de nos entreprises tombées en faillite et incapables d'affronter l'export marquera alors la mutation du pays et le départ définitif de ceux qui auraient seuls été en mesure de créer les entreprises seules capables de créer des emplois et de financer par leurs impôts le fonctionnement de l'état et le paiement de toutes nos prestations sociales. Souhaitons simplement que ce scénario catastrophe ne se réalise pas et que des mesures de bon sens soient enfin mises en place non pas fin 2009 mais dès à présent. 1/ préparer la sortie de crise avec un tissus de sociétés (PME) capables d'affronter l'export en 2012. (au moins 300 000 entreprises de plus de 50 salariés contre les 27 000 d'aujourd'hui) 2/ reprise du contrôle du capital de toutes nos multinationales et relocalisation impérative des sièges en FRANCE. 3/ instauration d'une participation citoyenne des salariés obligatoire à hauteur de 30% du capital de toute entreprise présente en FRANCE. 4/ Accompagnement réel des PME Innovantes et protection des brevets par l'état lui même. 5/ Relance ciblée sur les plus démunis, sans augmentation de salaire qui démultiplierait les faillites des entreprises, mais par un doublement des allocations familiales ainsi que les minima sociaux (par emprunts d'état)