Pourquoi la défense ne fonctionne pas/plus

 

Durant les premiers matchs de la saison, les Lakers ont affichés une défense des plus performantes, les faisant passer du statut de grosse cylindrée au statut d'équipe dominante. Mais depuis, les californiens semblent avoir perdu cette efficacité dans leur propre partie du terrain.

Si les Lakers restent la meilleure attaque de la ligue, ils restent bien loin de la place de meilleure défense quils défendaient en début de saison. Depuis quelques semaines, les cartons, même victorieux, s'enchaînent: 118 points encaissés contre les Pacers, 107 face aux Mavs, 108 contre les Kings, 109 contre les Bulls…

Pourtant la recette n'a pas changé. Les pourpres et ors utilisent toujours la même défense “Strong Side Zone“, mise en place pendant le training camp par Phil Jackson et son staff et qui semblait stopper tout ce qui dribblait durant les premiers matchs. Mais les adversaires savent maintenant à quoi s'attendre et s'ajustent à cette défense.

“Les équipes ont vu la façon dont on essai de défendre cette année. Donc au lieu de faire des choses qui nous permettent de les enfermer dans un corner, ils jouent plus au milieu du terrain et essaient d'apporter d'avantage de jeu en transition, là où nous ne sommes pas placés comme nous le souhaiterions” assure Derek Fisher.

Dernier exemple en date, les 76ers qui dominent l'équipe dans la raquette 54-50, malgré un Brand à 3 points et 1/7 aux shoots, bien inspirés en contre attaque par Miller.

Mais le premier problème de cette défense restent la ligne d'arrière et la façon de gérer les pick and roll. Les meneurs affrontés ces derniers temps tels que Andre Miller, Jose Calderon, Devin Harris ou encore Jason Kidd se sont fait un malin plaisir à profiter des screens de leur hommes forts et à cogner là où ça fait mal.

“Ça commence avec une présence sur le porteur de balle. Vous devez mettre de la pression là où est le ballon. Nous devons emmener le meneur là où nous voulons qu'il aille après l'écran. C'est difficile. Après les big mens forment la seconde ligne défensive. Et là ça change tout le temps. Est-ce que c'est un meneur qui va d'avantage shooter à trois points? Ou tenter de pénétrer après l'écran? Est-ce qu'il y a une situation de weak side? Nous faisons des ajustements en temps réel” explique Phil Jackson.

Une chose est sûre, les choses devront encore changer si les Lakers veulent satisfaire leurs ambitions cette saison, comme l'assure Kobe.

“Nous savons que nous pouvons remporter des matchs car on peut scorer quand nous le voulons. Mais on se rappelle tous à quel point cela nous a coûté cher l'année dernière. Ça nous a tous remué, mais pas assez.”