Toujours en vie.

Après un déménagement chaotique, des problèmes de connexion qui ne semblaient point vouloir se résoudre, mille et une choses à faire, la rentrée sériephile est venue.

Avec ses nouveautés. Peu enthousiasmantes dans l'ensemble, si on excepte Sons of Anarchy, voire True Blood.
Ses retours manqués. Adieu Grey's Anatomy, Heroes et autres Dirty Sexy Money. Définitivement abandonnés.
Des hésitations qui reviennent : House MD m'inquiète un peu.
Les remakes continuent d'envahir notre écran. Pour le moment, le seul qui m'ait convaincu de lui laisser une chance est Survivors, sans doute l'effet post-apocalyptique qui exerce toujours son attrait.

Et puis, il y a eu aussi ses quelques illuminations rassurantes, permettant de se dire que oui, on reste sériephile.
Une page du monde des séries qui s'est tournée avec The Shield, et peut-être avec, cet âge d'or que connut la télé américaine.
Une série qui a rallumé les lumières du vendredi soir en saison 3 après avoir erré la saison passée (Friday Night Lights).
Spooks a retrouvé ses fondamentaux russes pour notre plus grand bonheur, lors d'une convaincante septième saison.
Supernatural est devenu mon rendez-vous hebdomadaire avec le fantastique, attendu avec impatience chaque semaine... Moi qui fut pourtant l'un de ses plus grands détracteurs lors des deux premières saisons.

Reste que les instants d'enthousiasme sériephile se font plus espacés ces derniers temps. Signe que les séries répondent moins à mes attentes ou qu'elles ne sont plus ce qu'elles étaient ? On a sans doute changé chacun de notre côté.

J'ai pourtant envie de continuer à parler un peu séries. Parce que j'y reste attachée, parce qu'elles sont toujours le seul format qui me donne envie de suivre l'actualité de la télévision. Mais ce ne sera pas de façon quantitative. Un billet par semaine serait tout à fait acceptable.

J'ai hésité à revenir sur cet espace, mais je me suis rendue compte que ce blog avait une histoire et que je n'avais pas envie d'en recréer une ailleurs.

Me revoilà donc. Peut-être par intermittence. Sans doute pas pour traiter de grandes séries médiatiques. Mais quand même pour parler un peu séries.

Heather.